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Jolie fratrie : Camille et Blanche

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Pour bien débuter la semaine, Jolis Prénoms revient avec un nouveau témoignage, celui de Marie du blog Ici, on peut apporter ses baisers qui vient nous parler des prénoms de ses deux enfants, Camille et Blanche. Des prénoms anciens et chics qui allient force et douceur !

mariageB&M

« J’ai toujours beaucoup songé aux prénoms que je donnerais à mes enfants, mais ce n’est que lorsque je suis tombée enceinte de mon fils que j’ai pris conscience de la responsabilité énorme qui nous incombait. Mon amoureux et moi avions des prénoms aux effets opposés. Mes beaux-parents avaient choisi pour leurs garçons deux prénoms rares, Vivien et Sidoine. Les miens, en revanche, avaient choisi de me prénommer Marie et toute mon enfance je me suis retrouvée avec des comparses de classe s’appelant comme moi. »

Camille, Gilbert, Michel

« Lorsque nous avons su que notre premier enfant serait un garçon, nous avons beaucoup réfléchi afin de trouver un prénom aux sonorités tendres, un prénom rare mais classique, qui allie douceur et force. Nous voulions un prénom qui marque les esprits. Nous l’avons trouvé en cherchant du côté de mes aïeux. Notre fils s’appelle Camille Gilbert Michel.

Les deux autres prénoms que nous avons décidé de lui offrir ne sont pas un choix esthétique mais porteurs d’un symbole fort. Gil était mon arrière-grand-père et je n’oublierais jamais ses cheveux blancs, le soin qu’il portait à son potager et surtout, ses récits de Résistant dont il nous abreuvait les samedis à l’heure du goûter. Gilbert était déjà très affaibli lorsque Camille est né, il m’avait promis d’attendre son premier arrière-arrière-petit-enfant et il a poussé son dernier soupir un mois après la naissance de notre fils. Michel était le grand-père de mon amoureux, qui a passé toutes ses vacances chez lui. Michel gardait également un souvenir amer de la guerre qu’il avait passé comme résistant dans des prisons japonaises. C’était un homme singulier, droit, intransigeant, porteur d’une sensibilité qu’il taisait et qu’il fallait deviner entre les mots, derrière les gestes. Nous avons trouvé que c’était un bel hommage pour ces deux hommes, ainsi qu’un joli cadeau pour notre fils de lui transmettre un peu de nos souvenirs et de nos fiertés de mômes. »

Camille

Blanche, Annic, Augustine 

« Deux ans plus tard, nous avons appris qu’une petite fille dansait dans mon ventre. Ce choix de prénom a été plus difficile que pour le premier car nous désirions vraiment une harmonie dans la fratrie. Comme pour Camille, nous avions envie d’offrir à cette nouvelle enfant un prénom doux et puissant, toujours classique mais peu courant. Nous avons longuement hésité entre deux et c’est le grand frère qui a eu le choix final, préférant à Léonie un prénom de reine, un prénom auquel Pierre Perret a rendu hommage dans une chanson que nous aimons tous. Notre fille s’appelle Blanche Annic Augustine.

Comme la première fois, nous avons choisi deux seconds prénoms au symbole important dans notre famille. Ma grand-mère Annic avait la passion de l’écriture, j’ai le souvenir de cette petite femme aux cheveux blancs penchée sur son secrétaire, écrivant à chacun de ses aimés de magnifiques lettres de vie et d’amour. Augustine, la grand-mère de Vivien était dotée de doigts de fée, elle cousait et tricotait pour les petits de sa famille de jolis pulls que nos enfants portent encore. Augustine était aussi le prénom de la mère de Pagnol, récits qui ont marqué ma jeunesse tant l’amour qu’il portait à cette femme était sublimé dans ces textes. »

Blanche

« Nous espérons d’autres enfants et avons déjà en tête quelques prénoms que nous aimons fort et qui saurons, je l’espère, s’accorder avec Camille et Blanche. J’ai aimé que Camille prenne part au choix du prénom de sa sœur et je crois que c’est une expérience que nous renouvellerons car, à mon sens, c’est ainsi qu’une famille se forme, dans l’harmonie et le partage. »

Vos enfants portent des prénoms anciens, rares et/ou originaux ? N’hésitez pas à témoigner et partagez avec nous votre Jolie Fratrie : contact@jolisprenoms.fr

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Jolie fratrie : Arsène et Léandre

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Laure, du blog Tribu B.L.A. B.L.A., vient nous présenter sa jolie fratrie, une fratrie de garçon composée d’Arsène et Léandre. Deux prénoms anciens et littéraires, doux et virils à la fois. Laure nous raconte…

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Arsène, Antoine, Léonard

« Lorsque j’ai rencontré mon mari, on s’est très vite mis d’accord sur les prénoms de nos futurs éventuels bébés : Faustine pour une fille, Alix pour un garçon.

Des années plus tard, lorsque j’attendais mon premier bébé, on en était toujours là, avec ces mêmes prénoms.

Au fil des jours, pourtant, j’ai commencé à douter du prénom Alix que je trouvais trop connoté fille. Cette mixité a commencé à me déranger et j’ai fini par ne plus en vouloir, il a fallu chercher un nouveau prénom de garçon.

Nous ne souhaitions pas connaître le sexe du bébé mais j’avais un fort pressentiment d’attendre une fille. Faustine était toute trouvée, nous avions les deuxième et troisième prénoms, c’était parfait.

Pour le garçon, impossible de se mettre d’accord. Nous faisons des listes et encore des listes mais… rien.

Un jour, j’ai entendu une maman appeler son fils « Arsène ! » dans la rue, ça a fait tilt, j’ai trouvé ça beau. Mon mari qui refusait toutes mes propositions a tout de suite adoré d’autant plus que son surnom depuis l’adolescence, dans son groupe de copains était « Lupin ». Un joli clin d’œil.

Malgré tout, j’ai continué à chercher. Mes critères étaient que je voulais un prénom rare mais connu de tous (je ne voulais pas que les gens, en l’entendant, disent « Quoiiiiiiiiiiiiiiiiii ???????????). Je voulais une orthographe simple. Je voulais une connotation littéraire et je voulais un prénom qui ait un joli sens.

Pas facile !

A la fin, sur la liste, il restait Arsène et Léonard.

Au moment de descendre au bloc pour la césarienne, et bien que persuadée d’attendre une fille, j’ai dit à mon mari que ce serait bien de se décider pour le prénom de garçon, au cas où…

Nous avons choisi Arsène car deux choses nous gênaient avec le prénom Léonard : j’avais peur du diminutif « Léo ». Je n’avais pas envie que les gens grignotent le joli prénom que j’avais choisi pour mon enfant. Et également, j’avais un peu peur des rimes douteuses qui auraient pu être faites.

Nous avons eu raison car c’est un joli bébé garçon que l’on a posé dans mes bras, il s’appelle Arsène, Antoine, Léonard.

Son troisième prénom était une évidence. Quant au deuxième prénom, c’est le prénom de son papa et c’est également un prénom qui est donné de générations en générations en 1ère ou 2ème position dans ma famille, c’était l’évidence aussi.

On n’a jamais regretté, on n’en a croisé que très peu depuis qu’il est né et quand on nous dit « Quoi ? Mais qu’est-ce que c’est que ce prénom ? », on répond que ça veut dire « viril, fort » en grec et que c’est déjà pas si mal ! » »

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Léandre, Pierre, Timothée

« Après la naissance d’Arsène, j’ai décidé que je ne serai pas à nouveau enceinte tant que je n’aurai pas trouvé le prénom de mon éventuel deuxième fils. Je ne voulais pas repasser 9 mois à faire des listes et à douter. J’ai donc commencé à chercher.

Un jour, j’ai eu LA révélation… En lisant un article sur internet, j’ai trouvé LE prénom qui réunissait tous nos critères. Il ressemblait à Léonard, la rime douteuse en moins, le diminutif en moins aussi.

Il était, comme Arsène, raffiné, littéraire, ancien et s’accordait bien avec Arsène.

J’ai tout de suite écrit un mail tout fou à mon mari « J’ai trouvé LE prénom qu’on cherche tant : Léandre !!! », ce à quoi il a répondu « Oui, c’est parfait ! »… et il faut savoir que mon mari a un sens critique très développé en termes de prénoms… C’était donc le bon !

Suite à cela, j’ai annoncé à tout mon entourage que je mettais une option sur ce prénom.

Quelques années plus tard, quand ma grossesse a commencé, nous avions donc Faustine et Léandre. Tout allait bien, sauf que… c’est Faustine qui me dérangeait désormais. Je l’associais trop à ma grossesse pour Arsène et ça faisait trop partie de lui, de son histoire à lui.

Bref, on a recommencé les listes et on s’est décidé à demander le sexe du bébé alors que notre liste comportait encore 5 prénoms de filles et que nous n’arrivions pas à trancher : Diane, Faustine, Ariane, Léonie ou Valentine.

C’est un garçon. Il s’appelle Léandre, Pierre, Timothée.

En deuxième prénom, il porte le deuxième prénom de son papa. Prénom que j’adore mais que nous ne souhaitions pas donner au bébé pour diverses raisons. En troisième, c’est un prénom que nous adorons, mon mari et moi, mais que nous n’envisagions pas de donner à notre enfant, notamment à cause (encore !) du diminutif. »

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« Aujourd’hui, je suis fan des deux prénoms que nous avons choisis même si nos deux fils nous ont réservé de jolies surprises :

Arsène est un prénom viril et fonceur : nous avons un petit Arsène intello, inquiet et rêveur.

Léandre est pour moi un prénom doux et poétique : nous avons un petit Léandre fonceur, bruyant et rebelle. »

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Jolie fratrie : Léon et Lazare

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Aujourd’hui, c’est Lorea qui se prête au jeu de la rubrique « Jolies fratries ». Cette jolie maman vient nous parler des prénoms de ses deux garçons, Léon et Lazare, dont on peut suivre les aventures en photos sur le Tumblr LEON & LAZARE. Deux prénoms en « L » pour un duo qui fonctionne à merveille !

Leon et Lazare

Léon, Neil, Elie

« J’ai rencontré l’homme de ma vie le 8 janvier 2011. Nous avons parlé de faire un enfant le 1er mars 2011 lors d’un voyage en Irlande, pays d’origine de Monsieur et je suis tombée enceinte le lendemain. Une folie ? Oh que non ! Lui était déjà papa d’un petit Charlie, qui a aujourd’hui 9 ans bientôt 10 et qui est un super grand frère ! Moi j’avais juste un Chat « Mulot ». On ne vivait évidemment pas ensemble et tout est allé très vite ! Le choix du prénom ? 

Nous n’en avons pas parlé avant mes 7 mois et demi de grossesse, et nous avions chacun écrit une liste de 10 prénoms. Lors de la « confrontation », on a bien rigolé, on a été surpris aussi. Dans sa liste, beaucoup de prénom anglophones et/ou carrément celtes, dans la mienne des « Merlin, Marin, etc. » et puis nous avions un prénom en commun : Léon. C’était le prénom de son grand-père disparu et adoré, je n’en savais rien, de mon coté c’était un prénom que je trouvait doux, rond, mignon. Après, nous ne nous sommes pas décidés immédiatement ! C’est une fois qu’il est né et qu’on nous a demandé son prénom qu’à l’unisson nous avons nommé, mon Léon. Le prénom a beaucoup plu autour de nous, sauf à ma grand-mère, je crois qu’il lui rappelait un ivrogne de son village ;-) »

Lazare

Léon

Lazare, Aidan, Joseph

« Lorsque Léon a eu 13 mois, j’ai appris qu’il allait avoir de la compagnie… plus tôt que prévu ! Après la stupeur, la joie. Et alors qu’on sortait d’un restaurant en tête-à-tête avec Monsieur, enceinte de deux mois maximum, nous discutions du fait que ça serait surement une fille. Nous avions déjà deux garçons, ça me semblait logique (oui oui bien sûr) et je me souviens terminer la discussion avec un « Et puis si c’est un garçon nous l’appellerons Lazare ! ». Il m’a regardé avec de grands yeux et dit « Ah j’adore ! ».

On en a plus discuté, ne me demandez pas d’où c’est venu, je n’en sais rien, je ne connaissais pas de Lazare avant mon fils, bon à part dans la Bible évidemment mais c’était un souvenir lointain.

La grossesse avançait et comme pour Léon, nous nous mettions à rédiger chacun de notre coté une liste de prénoms. Comme pour Léon, nous les avons croisés : toujours beaucoup de prénoms anglophones chez lui (Luther, Lawrence…), beaucoup de prénoms bibliques de mon coté (Abel, Daniel…).

Encore une fois on ne décide rien, encore une fois c’est allongée avec mes contractions que je demande : « Bon alors ? On l’appelle comment ? ». Et lui de me répondre sans faille : « Bah Lazare ». Puis Lazare est né.

A l’état civil, ils ont quand même d’autres prénoms : un prénom celte pour le papa, et un prénom hébraïque pour la maman.

Voilà un petit bout de l’histoire des prénoms de mes garçons. »

Lazare

Lazare

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Jolie fratrie : Noa et Joseph

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Au cœur de l’été, une belle histoire de prénoms : celle de Noa et Joseph, racontée par leur jolie – et j’oserais même : resplendissante ! – maman, Aurore. Deux prénoms qui pourraient augurer d’un certain conservatisme de par leur ancrage dans notre histoire judéo-chrétienne… et pourtant, croyez-moi sur parole, voici un duo qui forme une fratrie originale et pétillante ! Aurore nous raconte…

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« Il y a quelques temps maintenant que je suis Jolis Prénoms. D’abord par amitié, et ensuite parce que j’aime beaucoup lire vos histoires de choix de prénoms. Il n’est pas toujours aisé de le partager, c’est si personnel… Alors à mon tour de me livrer un peu sur notre petite princesse et notre prince tout récemment arrivé. »

Noa, Isabelle, Chantal, Laëtitia (2012)

« Tout de suite je voulais lui trouver son prénom, dès l’annonce de la grossesse au papa, parce que oui, je voulais déjà lui parler, lui raconter des histoires, lui chantonner des chansons. Cette demande n’a été que plus pressante lorsque, dès la première échographie, on nous a annoncé une petite fille.

Chacun de notre côté nous avons dressé des listes, avant de nous rendre compte que nous n’avions aucun prénom en commun… Listes 1 : poubelle. Listes 2, toujours le même constat. Nous avons alors adopté une autre stratégie : nous étions à l’affût de tous les prénoms que nous entendions et d’un simple regard, nous décidions de le garder ou non… Au final Papounet se décidait pour Lilou et moi pour Lola. Bon, trois lettres en commun c’est mieux que rien… Mais pour moi Lilou c’était trop « 5ème élément » et pour Papounet Lola était marqué lolita, c’en était trop pour un Papounet protecteur… Aucun ne souhaitant céder, je me suis lancée à la recherche d’un 3ème prénom.

C’est alors que je suis tombée sur Noa. Un prénom courant me direz-vous. Oui, mais pour un petit garçon. Très peu de filles le portent et c’est finalement ce qui m’a séduite. Dans mon ventre elle faisait déjà des galipettes en permanence alors quand j’ai su que cela signifiait « en mouvement » en hébreu, je me suis dit c’est exactement Elle ! La rareté ne faisait pas partie de nos critères de recherche mais cette trouvaille me donnait des ailes. Savoir que ma fille serait « unique » (une Noa fille) dans toute cette foule de Noa (garçons) me séduisait beaucoup. On aimait aussi les prénoms courts. Malgré tout la décision n’a pas été simple. Peur du regard des autres ? Déçus de ne pas avoir « le coup de cœur » ? Je ne sais pas mais l’indécision était de mise. J’ai finalement mis Papounet au pied du mur à 8 mois de grossesse en lui disant que ça serait Noa ou Lola. Evidemment, puisqu’en me voyant souffrir à coups de contractions il serait tout simplement beaucoup plus enclin à suivre mon choix. Noa l’a emporté et cette boule d’énergie au caractère bien trempé fait honneur à son prénom depuis un peu plus de trois ans maintenant. Sa curiosité et sa soif de vivre cachent parfois un manque de confiance en elle mais nous l’épaulons chaque jour et nous ne changerions son prénom pour rien au monde. »

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2014… Un « petit pois » s’annonce pour 2015.

Joseph, Yves, Benoît, Benjamin (2015)

« C’est Noa elle-même qui l’a annoncé à son Papounet. Et tout de suite nous avons redouté le choix du prénom. C’est décidé, nous attendrons de connaître le sexe de ce nouveau bonheur pour nous lancer. Et puis la nouvelle est tombée, nous attendons un petit prince. Noa nous annonce très rapidement qu’il faudrait l’appeler Joey. Pourquoi, comment… Ne me posez pas la question mais pour Papounet et moi c’était hors de question.

Nous avons épluché les listes de prénoms d’origine hébraïque, pour qu’il ait un point commun avec notre fille et nous avons jeté notre dévolu sur Gabriel (annoncé dans le top prénoms 2015 et donc trop commun pour nous), Raphaël (mais Papounet n’accrochait pas) et ce fut Yaël… pendant de très longs mois… Avant de nous rendre compte que l’association avec notre nom de famille n’était pas très heureuse et que le fils d’un couple d’amis portait un prénom très approchant : Naël.

Après discussion avec les-dits amis qui n’y voyaient aucun inconvénient et qui ne comprenaient même pas qu’on puisse se poser la question (love sur vous) ; j’ai eu la sensation d’avoir exposé mon enfant, que son prénom n’était plus aussi unique que ce que nous aurions aimé. Partager ce secret me dérangeait profondément et ce prénom avait alors perdu un peu de son charme à nos yeux. Nous avons relancé les recherches en gardant Yaël sous le coude, au cas où…

Et puis, un jour, Papounet me lance « Joseph ». Au début, ce prénom que j’aime beaucoup me gênait vraiment : c’est le prénom de mon grand-père paternel. Non pas que cela soit rédhibitoire mais pour moi, mon grand-père est exceptionnel et donc unique. Je n’aurais jamais pensé donner le prénom de l’un de nos grands-parents à l’un de nos enfants. Et puis, bien que croyants, il me semblait très marqué. Pour le reste tout collait : l’origine, la sonorité et petit bonus… notre fille pouvait lui donner le même diminutif que pour Joey ! Je me suis alors intéressée au match Noa / Joseph. Résultat : un très bon score en complicité…

C’est finalement Joseph qui revenait le plus souvent dans nos conversations mais la décision finale s’est faite d’un regard lorsqu’après un accouchement voie basse qui relevait du miracle ; on m’a posé notre petit prince sur le ventre. Joseph était une évidence. Nous attendrons un peu pour savoir si sa personnalité colle à la signification de son prénom mais il nous comble déjà d’un peu plus de calme que sa grande sœur. Quant à la complicité, elle parait évoluer un peu plus chaque jour puisque Noa le couve déjà de regards fiers et complices. »

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Jolie fratrie : Gaspard et Merlin

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L’histoire commence avec la rencontre de deux jeunes gens, Alizée et Matthias, qui décident rapidement de fonder une famille. Gaspard pointe le bout de son nez en 2013 ; Merlin le rejoint l’année suivante. Leur maman, Alizée, revient sur le choix des prénoms de ces deux petits frères très rapprochés. Une bien jolie fratrie… qui va s’agrandir en 2016 !

Alizée & Matthias (15) Alizée & Matthias (18)Gaspard, Alban, Matthias, Luc (2013)

« Je me présente, Alizée, infirmière, 27 ans, en congé parental depuis 2 ans. J’ai rencontré Matthias lorsque j’avais 16 ans, lui en avait 19… J’ai toujours su ce que je voulais dans la vie et la famille était ma priorité, ça tombe bien, pour lui aussi ! C’est parti pour une aventure qui nous paraît tout naturellement tracée. J’ai besoin de repères pour être heureuse, de projets concrets. Je voulais d’abord que l’on finisse nos études (moi infirmière, lui officier chez les pompiers), ensuite que l’on se marie, puis qu’on ait nos 3 enfants. Nous étions très proches de ma cousine qui a eu une petite Juliette. Un AMOUR de petite fille qui a totalement fait craquer Matthias et qui l’a encore plus convaincu d’être papa. Quand nous aurons une fille c’est sûr, elle se prénommera Juliette !

J’ai fini mes études à 22 ans, en février 2010, le temps d’économiser un peu et nous nous sommes mariés en août 2011. Il lui restait cependant 16 mois de formation à effectuer… à 400km !!! (en rentrant quasiment tous les week-ends, mais quand même !). Je voulais qu’il soit présent pendant ma grossesse… alors nous avons attendu… et 2 mois avant la fin de ses études : un magnifique ++++++ !!! L’aventure allait se poursuivre à trois, après 8 années d’amour ! Autour de nous, que des filles tellement craquantes (je n’ai que des sœurs, et lui était tonton uniquement de petites poupées). Nous espérions naturellement une petite fille.

Matthias a voulu connaître le sexe. Il espérait tellement une fille que si c’était un garçon, il voulait se préparer à se dire qu’un garçon, c’est bien aussi ! Et à 4 mois de grossesse, c’est avec un grand sourire que mon mari m’a annoncé que nous accueillerons un petit garçon ! (le gynéco ne lui a dit qu’à lui et il me l’a ensuite annoncé : JE lui ai annoncé la grossesse, IL m’annonce le sexe). Bon… ça ne sera donc pas Juliette… C’est parti pour des listes et des listes de prénoms !

Mes critères : un prénom ancien, qui se porte aussi bien bébé qu’adulte, qui est assez rare, et qui de préférence a une connotation religieuse. Ses critères : eeeeeuuuuuuuuh c’est un homme, juste au feeling lol ! Nous aimions Arthur, Gabin, Gauthier… Sur la fin, je penchais pour Victor. Et puis à 7 mois de grossesse, alors que nous prenions notre bain tous les 2, je lui ai dit : pourquoi pas Gaspard ? Et là il m’a dit… mouais… donne moi tes arguments (à chaque prénom que nous proposions, nous donnions les POUR et les CONTRE). Alors… Gaspard…. les contre ? Je n’en vois pas ! Les pour ? C’est rare, ça a une référence religieuse sans être non plus Marie ou Joseph, ça se porte à tous les âges… Il m’a dit OK, va pour Gaspard ! On a « tchéké » (et quand on tchèke ça veut dire qu’on rigole pas hi hi hi !!! PS : je vous rappelle qu’on s’est rencontrés à 16 ans hein ?!!!). Pour moi c’était le coup de cœur et lui avait dit OK.

Notre premier garçon qui a pointé le bout de son nez le 9 juillet 2013 s’appelle Gaspard, Alban (choisi par sa marraine), Matthias, Luc (prénom du papi paternel). Notre entourage aime bien mais aurait préféré un prénom plus classique. »

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Merlin, Émilien, Gaspard, Matthias (2014)

« L’accouchement et le premier mois qui a suivi ont été une révélation pour nous. Cet événement nous a rapproché comme jamais. Si nous étions déjà amoureux avant, là nous le sommes 100000 fois plus ! Au bout de 3 mois, nous filions le parfait amour… et si nous donnions un frère ou une sœur rapproché à Gaspard ? Nous avons de nouveau « tchéké » ! Un mois plus tard, j’étais de nouveau enceinte ! Cette fois-ci, on garde le secret du sexe. Si c’est une fille c’est chouette, si c’est un garçon, par expérience du premier, c’est génial ! Nous avons fait des listes… pour une fille, ça sera Juliette ou Capucine… pour un garçon, Marceau, Léon ou Léonard. On verra bien quand on découvrira notre bébé, pour nous, ce n’était pas du tout une priorité.

Le 20 juillet 2014, un petit garçon se blottit contre mon cœur… Après le premier 1/4 d’heure d’émotions, on se regarde : alors ??? Impossible de se décider… Nous pianotons sur le téléphone pour re-regarder les significations, la popularité… et puis là je dis : et Merlin ? (au début de la grossesse, je l’avais évoqué mais il m’avait ri au nez !). Les pour ? C’est super doux, c’est rare, c’est ancien, c’est un personnage breton (nous le sommes aussi). Et puis oui, il y a la référence de Merlin l’Enchanteur mais c’est plutôt une jolie référence, un gentil sorcier ! Nous ne l’appelons pas Cruella !

On a « tchéké » 1h après l’accouchement. Notre 2ème garçon s’appelle Merlin, Émilien (choisi par sa marraine), Gaspard, Matthias. Notre entourage a été très surpris de ce choix si particulier ! Mais bon, comme ils disent, « on se fait à tout ! ». Ça veut tout dire lol ! Je vous avoue que l’on a mis 3/4 mois à s’habituer au prénom de Merlin. Nous l’adorions mais il n’était pas aussi naturel que pour Gaspard. Je pense que le fait d’avoir choisi après la naissance y est pour beaucoup. Le fait de ne pas avoir su le sexe avant aussi.

Une grande occasion se prépare de nouveau : nous accueillerons une petite poupette en janvier 2016 ! Le prénom de Juliette est favori mais nous pensons aussi à Joséphine, Philippine, Domitille et Agathe car ce qui nous dérange c’est que des Juliette, il y en a pleeeeinnnns ! Réponse dans quelques mois ! »

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Jolie fratrie : Basile et Auguste

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Adeline, maman et maîtresse, vient nous présenter sa jolie fratrie, une fratrie de garçon composée de Basile et Auguste. Deux prénoms anciens et doux pour une association harmonieuse à souhait. Adeline nous raconte…

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« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours su que je voulais être maman. A l’école, dans les moments libres – si tu as fini ton travail, tu peux….lire, colorier… rêver – je dressais des listes de prénoms pour mes futurs enfants, je me savais déjà maman… c’est d’ailleurs le métier que j’aurai voulu faire, mais une paye en amour et bonheur, ça ne remplit pas le frigo, je suis donc d’abord devenue ‘maîtresse’. »

Episode 1 : Basile

« Lorsque nous avons découvert que j’étais enceinte, il m’a fallu tout de suite savoir SON prénom, j’ai ressorti mes vieilles listes, et mes chouchous : Adam pour un garçon, Rose pour une fille, ou Lison, mais au fond, je n’étais plus si convaincue…

MES critères (le papa étant plus « classique ») étaient clairs : hors de question que mon enfant se retrouve avec 4 camarades du même prénom dans sa classe, mais pour autant, je voulais d’un VRAI prénom, pas un assemblage de syllabes mises bout à bout sans signification, et enfin, en amoureuse de mon patrimoine, il fallait un prénom « français »…

Je n’étais enceinte que de 2 ou 3 semaines lorsque j’ai pris un calendrier pour chercher de nouvelles idées… : 1er janvier « Jour de l’an » – bof / 2 janvier « Basile » – mon coeur a fait BOUM! c’était LUI! MON FILS ! 

Jamais je n’avais prêté attention à ce prénom avant, mais il était PARFAIT ! Ses sonorités douces, sa rareté, et en plus, sans le faire exprès, ses origines slaves qui rappelaient celles du prénom de son père et aussi de son grand père paternel. C’était décidé, Basile était installé au creux de mon ventre… mais… il restait à convaincre le papa qui, au premier abord était vraiment réticent. Il m’a bien fallu les 8 mois restants pour y parvenir.

Ce sont mes choix de prénoms de fille (il fallait bien trouver aussi, on ne savait jamais, même si moi j’étais SURE que c’était lui) qui ont fini par le convaincre! Il avait trop peur d’une Félicie (« …aussi! ») ou d’une Céleste (« Tu rigoooooles !?! C’est la femme de Babar ! »).

Basile est donc arrivé en mai 2009. Dans la famille, son prénom a été plébiscité, sauf par quelques personnes, nous avons eu droit à certaines réflexions que je vous épargne ici!

C’est un petit garçon très curieux, espiègle, énergique et sensible, il porte son merveilleux prénom à merveille, et même si beaucoup ne sont pas de cet avis (et tant mieux finalement !), il semble quant à lui très satisfait de s’appeler Basile. »

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Episode 2 : Auguste

« Après avoir connu des problèmes de santé, et sous traitement assez lourd (et incompatible avec une grossesse, accessoirement…) j’ai découvert qu’un petit frère ou sœur s’était installé par surprise, le début de grossesse a été très difficile et nous avons eu du mal à y croire, à nous investir… nous avons su très rapidement et de manière certaine que Basile aurait un petit frère, mais nous avons pourtant laissé traîner la recherche de prénom… par peur de trop s’attacher à ce petit être en le nommant, s’il ne devait pas rester avec nous…

C’est donc assez tard – quelques semaines avant la naissance programmée – avec précaution et retenue que nous nous sommes mis en quête du deuxième prénom parfait (Basile II, ça le fait moyen…)…

Comme son frère, nous voulions un prénom peu entendu, autant que possible des sonorités douces également, et pour un bébé qui devait arriver en 2014, il me semblait évident que cette fois-ci, on trouverait LE prénom sur les monuments de 14/18! Il ne fallait pas non plus que ça fasse too much avec Basile (Basile et Achille, non, Basile et Blaise, non…). Mon cœur a d’abord penché pour Joseph (« Ah, non ! Pas possible ! C’est le papa de Jésus ! »), puis pour Anatole, mais aussi Félicien (le masculin de mon chouchou pour une fille, vous vous souvenez ?!).

Et puis, sur le monument aux morts du village où nous habitions, un prénom revenait 3 fois : Auguste. Le coup de foudre n’était pourtant pas tout à fait là, cette fois, mais nous avions 5 ans de plus, nous étions échaudés et effrayés par le futur avec ma santé vacillante… c’est donc la raison qui a pris le dessus sur le cœur.

Gustave aussi nous plaisait, mais le [g] et le [t] sonnaient plus, sonnaient trop pour nous… avec le son [o] devant, ça atténue les sonorités un peu dures.

Le papa, un peu plus regardant (il n’avait pas envie d’avoir encore à répondre à des réflexions lorsqu’il appellerait pour annoncer la naissance !) préférait Augustin, je trouvais que c’était mignon pour un enfant mais moins crédible pour un adulte. Et puis trop donné à mon goût. Les références à Rodin, Renoir, Lumière principalement, m’ont beaucoup séduite. Je craignais juste les brimades à cause du clown…

Mais finalement, ce petit farceur, qui s’était installé par surprise, hyper tonique dans mon bidon, qui faisait déjà des cascades, porterait sûrement à merveille ce prénom d’artiste. En se documentant un peu plus, nous avons découvert que la ville d’origine de son papa, Clermont Ferrand, s’appelait autrefois Augustonemetum, la référence auvergnate a donc terminé de sceller notre choix !

C’est donc un petit Auguste qui nous a rejoints en mai 2014 et qui nous porte bonheur depuis lors. Il est un vrai rayon de soleil, il est HYPER tonique, très débrouillard, très solide et endurant, il a un caractère entier, bien trempé, il sait ce qu’il veut et comment l’obtenir.

Mon petit clown, mon petit acteur de cinéma, mon Auguste… »

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« Basile et Auguste s’entendent à merveille, ils s’aiment, se câlinent, font des bêtises ensemble, peut-être qu’il en aurait été de même s’ils s’étaient appelés Nolan et Evan, Mathéo et Timéo, Lucas et Thibaut, mais une chose est sûre, pour nous, ça n’aurait pas eu le même charme et la même saveur… »

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Jolie fratrie : Théo, Louis, Côme et Camille

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Cette fois, c’est Sophie, laborantine de formation, qui vient nous présenter les prénoms de ceux qui l’occupent à plein temps depuis quelques années : une « petite » entreprise familiale de 4 enfants, composée de Théo, Louis, Côme et Camille. Des prénoms courts et classiques mais loin d’être passés de mode !

10974600_10153087395649184_4168327915165345865_o-2Théo, Patrice, Jean-Pierre

« Concernant le choix des  prénoms, cela n’a jamais été une source de conflits… (Il y en a d’autres, je vous rassure !). Nous préférons par choix des prénoms courts, qui se marient mieux avez notre nom de famille plutôt long.

Malgré la ‘mode’ des Théo à l’époque, nous sommes restés sur notre choix, et avons associé les prénoms de ses grand-pères maternel et paternel par tradition familiale. »

Louis, Bernard, Georges

« Prénom classique, nous en avons parlé à notre entourage avant mon accouchement, et avons eu une réflexion du style ‘Louis XIV’…

Louis porte les prénoms de ses arrières grand-pères maternel et paternel. Ce prénom, je ne m’en lasse pas !

Malgré un prénom classique, notre Louis n’a rien de conformiste ! (Probablement se démarque t-il, coincé entre un grand frère et un petit frère…). »

Côme, Pierre

« Autre prénom classique que nous nous sommes bien gardés de révéler avant sa naissance ! Comme cela, point de commentaires, l’entourage est devant le fait accompli ! »

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Camille, Marie, Anne-Claire

« Cela faisait 13 ans que nous avions ce prénom pour une fille en tête, jamais il n’avait changé ! Je ne pensais pas un jour l’utiliser.

Je remercie Marie, notre Maman du Ciel tous les jours… Et Anne-Claire, mon amie et sa marraine qui m’a soutenue lors d’épreuves que nous avons traversés il y a 2 ans passés… »

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Jolie fratrie : Saul et Castille

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C’est avec beaucoup de douceur et de poésie que Caroline nous dévoile son histoire et les prénoms de ses enfants, Saul et Castille. Un témoignage fort et emprunt d’espoir !

Saul

« Tout avait commencé comme un conte de fée, Il était une fois Caroline et Arnaud, 25 ans, il était drôle, elle était rêveuse, ils se sont rencontrés, la magie du coup de foudre a opéré, ils se sont aimés, se sont mariés… Avaient des tas d’idées de prénoms de bébé, même s’ils n’étaient pas toujours d’accord… mais n’ont pas eu d’enfants… Très inquiets, ils ont fini par consulter et appris un nouveau mot très éloigné de leur histoire dorée, « stérilité »… Après des années de traitements, de désespoirs, d’échecs, tout le conte avait viré au cauchemar… Et puis un jour, l’échec n’était pas au rendez-vous… Ils n’y ont pas cru, ils ne comprenaient pas la feuille de laboratoire qui indiquait toujours un horrible 0 ! Ce bébé ils l’avaient tellement désiré pendant des années, que des idées de prénoms ils en avaient à la pelle ! Et puis finalement… Plus rien n’allait ! Il fallait trouver… Mais ils voulaient un joli prénom, original, et surtout qui leur plaise à tous les deux… Quel dilemme ! Au final c’est Arnaud qui a ressorti d’une vieille liste un prénom que Caroline adorait mais qu’il avait écarté : Saul, plus rare que Paul dont il est l’ancêtre. Ce prénom qu’elle avait découvert dans un roman jeune fille était comme un nouveau cadeau qu’il lui offrait… Et quand il est arrivé, Saul a merveilleusement bien porté son prénom ! »

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Castille

« 1 an plus tard, ils ont voulu briser de nouveau les pages noires de leur histoire et découvrir un nouveau bonheur, et par chance leur bonne étoile a été très gentille en leur octroyant une petite fille née pile 2 ans après leur ainé ! Si la grossesse fut mouvementé par des soucis variés, le choix du prénom s’en trouva un peu mis de coté, celui prévu pour le premier s’il avait été une fille ne convenait plus… Caroline rêvait de Blanche et Colombe, Arnaud de Sidonie… N’arrivant pas à être en harmonie peu de temps avant l’arrivée du jour J, Caroline découvrit Castille… Un peu consternée et fascinée par ce prénom de région et de fruit, elle fut vite enjouée et a fini par adorer l’idée ! Miracle, Arnaud a aimé, et la princesse Castille est née. Deux ans ont passé, qui sait si leur bonne fée voudra bien encore les exaucer ? »

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Jolie fratrie : Salomé, Cyprien, Emma et Maëlys

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Je remercie chaudement Marie, alias drzaharai sur Instagram, qui a accepté de nous parler des prénoms de ses quatre enfants : SaloméCyprien, Emma et Maëlys. Des prénoms choisis au coup de coeur, au fil des années et à mesure que la famille s’agrandissait… Quatre prénoms qui forment pourtant une fratrie harmonieuse et pleine de sens !

Les photos qui illustrent ce très beau témoignage ont été prises en janvier 2015 par la photographe Sandrine Boutry.

Salomé

« J’ai entendu pour la première fois le prénom Salomé quand j’avais quatorze ou quinze ans. Charmée par ses sonorités, j’ai très vite compris que ce serait « le prénom de ma vie » ! J’ai d’ailleurs un peu redouté d’aborder le sujet avec mon (à l’époque futur) mari, par peur qu’il ne me dise qu’il n’aimait pas ce prénom auquel je tenais tant… Par chance, il a tout de suite adhéré (ce n’était pourtant pas gagné : j’ai découvert par la suite que mon mari trouve volontiers « bizarres » de nombreux prénoms, alors qu’il est très peu inspiré quand il s’agit d’en proposer lui-même !).

Salomé est un prénom qui a été porté par deux figures historiques à l’époque des tous débuts du christianisme. Sainte Salomé était une femme de l’entourage du Christ : femme de pêcheur et mère de deux apôtres, elle faisait partie des femmes qui entouraient le Christ sur son chemin de croix. La légende raconte qu’elle termina sa vie en Camargue : elle est l’une des Saintes Maries de la Mer. L’autre Salomé se rendit célèbre en envoûtant le roi Hérode par sa danse des sept voiles, afin d’obtenir de celui-ci la tête de saint Jean-Baptiste sur un plateau. Cette histoire sulfureuse a été la raison de quelques critiques de personnes de la génération de nos grands-parents : pour eux, on devrait éviter de donner un prénom qui se rattache à une histoire aussi horrible ! Pour ma part, j’aime au contraire que le prénom Salomé ait deux visages si différents, d’un côté la sainte biblique qu’on imagine pleine de sagesse, et de l’autre la princesse sulfureuse et manipulatrice qui ne déparerait pas dans un épisode de Games of Thrones. Je trouve que cela en fait un prénom très moderne, celui d’une femme qui peut exprimer sa personnalité quelle qu’elle soit et mener sa vie comme elle l’entend !»

La tribue de Marie (89)

Cyprien

« Cyprien était déjà notre choix de prénom de garçon lorsque nous attendions Salomé. En effet, j’ai toujours tenu à ce que nous ayons déjà choisi un prénom de garçon et un prénom de fille avant de connaître le sexe du bébé. Le plus souvent, nous avions choisi les deux prénoms avant même le début de la grossesse ! Choisir le prénom Cyprien a été un choix très simple, sans histoire, sans critères particuliers, juste parce que ce prénom nous plaisait.

Saint Cyprien, évêque de Carthage et martyr, est comme sainte Salomé une figure historique de l’antiquité liée aux débuts de la chrétienté. Sans avoir aucun attachement particulier à cette période de l’histoire, j’aime qu’il y ait ce lien entre nos deux premiers enfants.»

La tribue de Marie (71)

Emma

« Pendant tout le début de la grossesse de notre troisième bébé, nous pensions l’appeler, si c’était une fille, Eléa. J’aimais et j’aime toujours la référence au personnage du roman de Barjavel, héroïne d’une grande histoire d’amour et femme maîtresse de son propre destin. Cependant, au fil des mois, je me voyais de moins en moins donner ce prénom. En fait, j’étais gênée par le fait qu’Eléa soit une invention récente, sans figure historique à laquelle il se référerait, sans saint patron non plus. Cela tranchait pour moi trop avec les prénoms des aînés, connus depuis l’antiquité.

Pour chercher un autre prénom, je suivis l’idée d’un prénom court finissant par –a. Clara m’avait plu un temps, tout comme Chiara (mais la prononciation étrangère, possiblement source de confusion, me freinait) ; mon mari avait déjà refusé depuis longtemps Anna ; et nous n’avons pas pensé à Elsa, qui à l’époque ne faisait pas encore la paire avec Anna ! Tout doucement, Emma s’est imposée comme une évidence, comme si cette petite souhaitait porter ce prénom… Les sonorités d’Emma répondent joliment à celles de Salomé et d’ailleurs, le Emma était déjà en quelque sorte en germe dans Salomé puisque toutes ses lettres y sont contenues.

J’aime que le prénom Emma soit connu dans toutes les grandes langues, et qu’il soit porté par des héroïnes littéraires dans des œuvres de différents pays. Emma est vraiment un prénom international : c’est le prénom d’une citoyenne du monde qu’on imagine pouvoir voyager partout comme bon le lui semble ! L’inconvénient d’Emma, évidemment, c’est le côté « en tête du top des prénoms depuis dix ans ». Nous n’avons évidemment pas fait ce choix pour nous conformer à la mode. D’ailleurs, au quotidien, nous croisons bien moins de petites Emma que nous n’aurions pu le craindre (bien moins que certains prénoms de garçons que l’on retrouve deux à trois fois par classe…). Et quand bien même, nous le pressentions mais aujourd’hui nous en sommes certains : il y a des milliers d’Emma, mais la nôtre est unique !»

La tribue de Marie (65)

Maëlys

« Maëlys après Emma, encore un prénom phare du top des prénoms ! J’imagine que ceux qui ne connaissent pas bien notre famille doivent trouver qu’on ne brille pas par notre originalité. Pourtant là encore, ce choix n’a été en rien motivé par le désir de suivre la mode… J’entendais d’ailleurs déjà ce prénom dans ma jeunesse, bien avant qu’il ne se répande et ne se démocratise (je l’ai connu à l’époque porté par des jeunes filles issues de familles plutôt BCBG).

Maëlys est un prénom au carrefour de plusieurs influences régionales, puisqu’on le dit issu de la fusion (voire de la confusion) entre la bretonne Maëlle (Maëlle est d’ailleurs le prénom d’une de mes sœurs et cela n’a pas été étranger à notre choix) et la landaise Maylis. J’aime bien cette histoire, qui montre que soufflent sur ce prénom des vents de différents coins de France !

Toutes nos filles sont liées par les mêmes sonorités et les mêmes lettres : Emma est contenue dans Maëlys tout comme elle l’est dans Salomé, et Maëlys et Salomé sont, à une voyelle près, presque des anagrammes. Maëlys boucle la ronde des prénoms de nos filles : SalomÉ – EmMA – MaëlyS – Salomé. Quant au Y, il fait écho bien sûr à celui du prénom de son frère Cyprien. Maëlys est notre dernier enfant et je trouve très symbolique que son prénom unisse toute la fratrie !»

La tribue de Marie (5)

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Jolie fratrie : Léon et Rose

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Aujourd’hui c’est Amandine qui vient nous parler des prénoms de ses enfants, Léon et Rose. Cette maman blogueuse, Parisienne expatriée en Lozère, nous raconte sa nouvelle vie au vert et partage son Guide de Survie à la campagne sur son blog Les Petits Loups du Gévaudan.
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Léon

« Mon mari et moi avons eu un véritable coup de cœur pour ce prénom. Lorsque j’ai su que j’attentais un enfant, j’ai été folle de joie à l’idée de lui choisir un prénom. En effet, le prénom, après la vie, est le premier cadeau que l’on donne à son enfant. C’est ainsi que je conçois la chose, d’où l’importance de ne pas se tromper !

Mais cette importance que j’accorde au choix du prénom ne m’a pas rendue nerveuse ou imposé un stress quelconque. J’étais certaine que nous ne nous tromperions pas dans ce choix, car il ne peut être fait qu’avec amour. J’abordais donc la question avec légèreté et sérénité. Quel bonheur d’avoir à choisir un prénom pour son enfant ! C’est un véritable acte de liberté et d’amour je trouve.

Il fallait que le prénom réponde à trois critères : nous désirions un prénom court, doux et élégant. J’aimais les sonorité en -on. Mon mari n’aimant pas le prénom Simon, j’ai cherché quel autre prénom finissant par la même sonorité pourrait convenir, et lorsque je lui ai proposé Léon, il a de suite aimé. Le coup de coeur fut partagé, et nous n’avons plus jamais hésité durant ma grossesse. Nous aimons les prénoms classiques et anciens.

Aujourd’hui, je trouve que son prénom lui va à merveille. C’est un prénom court et dynamique, et comme mon fils est un petit polisson, nous trouvons que son prénom lui va comme un gant !

Son prénom m’a tellement inspirée, que je lui ai écrit un petit poème, quelques jours avant sa naissance… »

L’attente

L’attente qui,

Doucement me tente,

N’est pas exempte 

De Mélancolie.

Il me faudra pourtant attendre

Moi qui,

A défaut de te voir, 

Te sens et te vis.

Qu’elle est douce cette attente !

Et cruelle aussi !

De te voir, de te prendre,

Sans cesse je me languis.

Esclave reconnaissante,qui,

Dans cette chambre latente, 

Prépare ton nid,

J’attends cette délivrance,

Mais la crains aussi.

Triomphe de la patience,

Nécessaire à toute vie,

Je chéris cette attente,

Qui à toi me lie.

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Rose

« Pour ma fille, le choix fut plus compliqué. Nous n’arrivions pas à nous projeter avec un prénom. Pendant un premier temps, nous avions choisi Diane, mais un couple d’amis choisirent ce même prénom pour leur petite fille née deux mois plus tôt ! Ensuite, d’un commun accord, nous optâmes pour Blanche. Je voulais absolument un prénom de fleur. Bien sûr, j’avais pensé à Rose déjà auparavant. Mon mari adorait ce prénom. Mais comme pour Diane, nous avions un ami qui avait appelé sa fille ainsi, et je savais que ce prénom était assez répandu.

Blanche étant plus rare et évoquant la couleur de beaucoup de fleurs, nous choisîmes donc ce prénom. Malheureusement, il ne me convenait pas non plus ! Je n’arrivais pas à imaginer ma petite fille s’appelant ainsi. Certes, ce prénom est magnifique, mais je le trouvais trop impersonnel, il manquait de piquant à mes yeux. Pourtant, à défaut de trouver autre chose, nous sommes restés sur ce prénom jusqu’au jour de la naissance !

Mais dans la salle d’accouchement, mon mari et moi, ayant tout le loisir de discuter pendant les longues heures de travail, nous nous mîmes d’accord sur un point : le plus important est que le prénom soit choisi avec le coeur, tant pis s’il est beaucoup donné ! De plus, nous trouvions que Léon et Rose, cela allait très bien ensemble, aussi bien que Léon et Blanche.

Donc, à la dernière minute, nous changeâmes encore d’avis : nous l’appellerons Rose ! Effectivement, ce prénom ne manque pas de piquant ! Peu de temps après sa naissance, je la tenais dans mes bras et j’écoutais la reprise d’Yves Montant « La vie en Rose ». En écoutant les paroles « Quand je la tiens dans mes bras, je sens mon coeur qui bat, je vois la vie en rose… », les larmes me sont montées aux yeux, et j’ai su que je ne m’étais pas trompée ! »

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Joie fratrie : Léopoldine, Auguste et Balthazar

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Trois prénoms doux et pleins de caractère : LéopoldineAuguste et Balthazar… Voici la jolie fratrie de Marie-Caroline, maman expatriée au bout du monde. Installée en Colombie, elle y a fondé MariNoceros, une marque de vêtements pour enfants qui devrait prochainement sortir en France !

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Léopoldine

« Les prénoms de nos petits chats, on ne peut pas dire qu’on les ait choisi au hasard ou au dernier moment… on y a pensé, repensé et on s’est décidé des mois avant leurs arrivées… C’est bien simple, comme ils sont assez rapprochés, j’ai l’impression d’avoir passé 3 ans à parler prénoms et à chercher des idées !

Nos prérogatives communes pour les trois étaient les suivantes : (1) que ca aille avec notre nom de famille un peu rocailleux (même si je l’aime beaucoup… je ne voudrais pas me fâcher avec ma belle famille :)) (2) que ce soient des prénoms rares mais existants (pas plus de 350 par an, pour être précis), avec un faible pour les prénoms anciens !

Léopoldine a mis un peu de temps à arriver, son prénom bien moins… Ce prénom j’en suis littéralement tombée amoureuse à 14/15 ans je pense. Et la rencontre quelques années plus tard d’une Léopoldine sympa, jolie et marrante m’a confirmé que c’était un super prénom ! Par chance, mon mari a validé tout de suite cette idée, même s’il aimait beaucoup Léopold aussi, mais on a d’abord eu une fille, c’est donc, pour une fois, le féminin qui l’a emporté ! L’accueil de ce prénom a été assez varié dans notre entourage, mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a suscité des réactions. Encore aujourd’hui on me demande souvent ‘Pourquoi Léopoldine ?' »

Auguste 

« Très vite après la naissance de Léopoldine nous apprenions l’arrivée d’un petit bonhomme… Et non, il n’était pas question d’avoir un Léopold ;-) Mon mari aimait beaucoup Gaston, que je trouve adorable aussi, mais, je ne sais pas pourquoi, je ne m’imaginais pas maman d’un Gaston. Moi je militais pour Augustin, que mon mari trouvait trop classique et qui dépassait les 350 par an. Il a proposé Auguste, j’ai craqué tout de suite ! Et d’ailleurs de nos 3 prénoms c’est celui qui a fait le plus l’unanimité autour de nous ! »

Balthazar

« Pour le 3ème, le choix a été bien plus compliqué… Très vite nous sommes tombés d’accord sur Achille que nous trouvions doux a l’oreille, joli à l’écrit et tout à fait en accord avec nos deux premiers prénoms… Et puis, enceinte de 3 mois et demi, j’ai passé un cours séjour à Paris (nous habitons à l’étranger), je suis allée au square, et il y avait 3 Achille ! Nous avons donc cherché un autre prénom, mon mari voulait toujours Gaston et moi je me suis souvenue d’un adorable Balthazar dont j’étais la baby-sitter plus jeune, il était drôle, gentil, mignon et portait à merveille ce prénom fort et plein de caractère ! La négociation a été rude, des journées à répéter « Balthazar » a mon mari, et il a fini par craquer !

Tout comme pour Léopoldine, l’annonce de la naissance de Balthazar a fait réagir bien plus que je ne l’imaginais, notamment mes grands-parents qui ont  même cru à une blague…

Poudine, Gus et Balthachou forment aujourd’hui un sacré trio et leurs prénoms ont donné naissance à plein de surnoms rigolos, et ça, ça me plait aussi pas mal !

Après tout ca j’ai monté une entreprise et il a fallu – encore – trouvé un nom ! Et bien je peux vous assurer que les négociations ont été plus simples avec mon mari qu’avec mon associée… avec qui il a bien fallu 9 mois pour tomber d’accord ! »

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Jolie fratrie : Aglaé, Iris, Salomon et Ruben

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Cette fois, c’est la fratrie d’une maman journaliste que je vous propose de découvrir ! Miléna (@pinketgreen sur IG, empressez-vous de la suivre !) nous parle des prénoms de ses 4 enfants, Aglaé, IrisSalomon et Ruben. Des critères bien précis, les aléas de la vie, la vie qui prend le dessus, des prénoms soufflés par le destin et qui s’imposent comme des évidences… Miléna nous offre un témoignage plein d’espoir et d’optimisme, d’amour et de simplicité.JP12AI

« J’ai quatre enfants, deux filles et deux garçons, et pour les quatre les dénominateurs communs pour choisir leurs prénoms étaient simples mais incontournables. Nous voulions des prénoms : (1) relativement rares, (2) avec une belle signification étymologique et (3) qui s’inscrivaient parfaitement dans l’histoire à la fois de notre famille, et de ce bébé en particulier.

A contrario, nous avions aussi des critères totalement rédhibitoires. Les prénoms éliminés d’office étaient ceux (1) trop courants (2) à l’orthographe modifiée (3) inventés.

Autre chose importante dans les choix dans leurs prénoms, à chaque fois je ne me suis pas précipitée. Je savais que le bébé me ‘soufflerait’ son prénom.

Et il l’a fait à chaque fois. »

Aglaé

« Quand je suis tombée enceinte de ma fille aînée, j’ai vécu une grossesse difficile et alitée. Je voulais donc un prénom fleuri, gai, fort (vu son acharnement à s’accrocher en dépit des difficultés) mais aussi pétillant et plein de vie. On a pensé à Clémentine, Églantine, Sixtine… Mais à chaque fois, quelque chose me disait que non, ce n’était pas ça.

Et puis dans un livre de prénom (celui de l’édition 2002) je suis tombée sur un petit paragraphe, très court, mentionnant une série de prénoms rétros très peu attribués mais avec de jolis sonorités. A côté d’Hortense (qui me plaisait aussi mais me semblait un peu ‘froid’), il y avait Aglaé. Le prénom fruité, drôle, pétillant, fort, rétro que je cherchais. Le sien. Sans hésiter.

J’ai fait des recherches et j’ai découvert que dans la mythologie grecque, Aglaé est l’une des Trois Grâces et signifiait ‘resplendissante de beauté’. Plus d’hésitation possible, c’était son prénom. »

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Iris

« Quand je suis tombée enceinte de ma deuxième fille (après trois fausses couches), j’ai repris la même liste en rajoutant d’autres prénoms fleuris parce que c’était ça que je voulais, toujours du fruité, du fleuri, du vivant, du naturel. Il y avait Iris, Violette, Hortense, Clémentine…

Je n’étais pas convaincue par Iris pour une question très bête de sonorités : il n’y avait aucune lettre en commun avec Aglaé. Mais il me plaisait, je ne sais pourquoi, et je l’ai mis dans ma liste.

A ma grande surprise, sur un forum sur lequel j’ai soumis cette liste, une maman m’a répondu ‘Aglaé et Iris ça va très bien ensemble’. Intriguée par cette remarque à laquelle je ne m’attendais pas, j’ai enquêté. Et j’ai découvert qu’Iris… était d’origine grecque, comme Aglaé ! Le voilà le point commun que je cherchais, le trait d’union entre les deux soeurs.

Et alors (cerise sur le gâteau) j’ai appris par la même occasion qu’Iris, dans la mythologie grecque, était la messagère des dieux, celle qui faisait le lien entre l’Olympe et la terre. Et surtout qu’elle était la déesse de l’arc-en-ciel. Oui, rien que cela.

Et justement j’attendais ce bébé après trois fausses couches très difficiles à vivre. C’était comme un signe évident. Plus de doute possible, ce bébé ce serait Iris, mon arc-en-ciel. Mes couleurs après la pluie. Le papa était un peu réticent mais je n’en démordais pas, c’était ‘son’ prénom, il ne pouvait en être autrement. Devant mes arguments, il a rapidement fini par accepter.

Hasard ou pas, Iris est née en juin, en pleine canicule et en plein orage de grêle. Juste après sa naissance, le sol était jonché de billes de grêles énormes. Mais surtout, dans le ciel le soleil était revenu et… il y avait un magnifique arc-en-ciel. Quand je vous dis que certains signes ne trompent pas et qu’il faut se laisser guider par son intuition, quitte parfois à attendre un peu  ! »

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Salomon

« Pour notre premier fils, le choix s’est fait en quelques secondes, dans la voiture, au retour de l’écho qui nous confirmait que c’était bien un garçon. On a parlé prénoms, forcément. J’ai proposé au papa Thaddée, Jude, Melchior. Il m’a regardé un peu stupéfait et m’a demandé, un brin taquin : ‘Tu ne trouves pas ça trop connoté biblique ? Pourquoi pas Salomon pendant que tu y es ?’.

Je suis restée bouche béé deux secondes, j’ai regardé la route, puis le papa. Et j’ai répondu : ‘Ben j’aime bien Salomon moi’. Le papa m’a alors dit (le filou) : ‘moi aussi j’aime ce prénom, depuis toujours’.

On a souri, j’ai regardé le ciel bleu et la route qui montait vers chez nous.

Le prénom était choisi.

En un quart de seconde et loin de toutes mes listes précédentes. Un prénom que je n’avais jamais envisagé mais qui s’imposait naturellement en cette belle matinée où nous avions appris que nous attendions un fils.« 

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Ruben

« Quant à mon quatrième, ahhhh Ruben, mon deuxième fils ! Mon coup de cœur depuis le début ! L’évidence ! Mais il a fallu batailler avec le papa qui ne voulait pas ce prénom (un membre de sa famille porte ce prénom, argument que je peux tout à fait comprendre mais… c’était Ruben que j’attendais, je le savais).

J’ai ressorti un livre de prénoms que j’avais acheté il y a longtemps, un livre un peu spécial, « L’âme des prénoms » et j’ai relu ce qui concernait Ruben. Ca parlait de fils, de changement et de force cosmique.

J’ai pris en photo les deux pages avec mon téléphone et je les ai envoyées au papa.

Il a juste répondu ‘ok’.

C’est donc Ruben que nous avons accueilli il y a presque un an. En plus d’avoir choisi et soufflé son prénom, cet enfant extraordinaire a même choisi l’endroit où il naîtrait  : entre mes mains, dans notre salon, en sept minutes à peine.

Voila pour l’histoire des prénoms de mes quatre enfants. »

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« Et comment les portent-ils me demanderez-vous peut-être  ?

Eh bien à la perfection.

Aglaé est une vraie nymphe, douce, généreuse, drôle et pétillante, gracieuse et mature, forte, souriante et sûre d’elle.

Iris est un arc-en-ciel en puissance, capable de passer des larmes de crocodile au fou rire en l’espace de quelques minutes. Une petite fille pleine de couleurs et de richesses.

Salomon est un vrai petit Roi de sagesse, qui accepte les choses comme elles sont avec beaucoup de maturité et de justesse. Il m’apprend beaucoup sur moi, sur la vie et sur l’instant présent.

Quant à Ruben, juste après sa naissance j’ai créé le hashtag #rubenmaitrezen pour marquer toutes ses photos sur Instagram. Et bien autant dire qu’il ne l’a pas volé ce surnom. C’est un véritable Maître Zen. Calme, gros dormeur, avec une faculté d’adaptation à tout assez renversante. Toujours souriant. Ruben est zen comme il est né, en toute quiétude. Et il transmet sa zenitude à toute sa fratrie. »

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Jolie fratrie : Victoria, Tancrède, Raoul et Honor

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Cette fois, c’est Jennifer qui vient nous parler des prénoms de ses quatre enfants, VictoriaTancrède, Raoul et Honor. Une fratrie qui interpelle par son originalité et reflète les origines anglaises de la maman.

Jennifer, qui a longtemps travaillé dans la mode, a lancé à son retour d’expatriation de Hong Kong une ligne d’accessoires personnalisés sous la marque Bienaimée (qui est le surnom que sa grand-mère lui donnait quand elle était petite !). Décidément, je ne me lasse pas de ces histoires de prénoms qui permettent de voyager rien qu’en les lisant !

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Victoria

« Je suis d’origine anglaise aussi lorsque j’ai appris que j’étais enceinte de ma première fille, j’ai cherché un prénom anglais (mon mari a été adorable et au début m’a laissé réfléchir seule !). J’ai tout d’abord pensé à Daisy et grave erreur, j’en ai parlé autour de moi et mon père m’a dit que ce n’était pas un prénom envisageable car c’etait le prénom porté par les domestiques en Angleterre et mes copains n’ont pas manqué de me rappeler que Daisy était la femme de Donald Duck. J’ai réfléchi à un autre prénom, India, ma famille anglaise ayant habité en Inde. Bêtement j’en ai encore parlé a des amis qui ont fait plein de jeux de mots idiots… exit India ! Je suis partie accoucher sans avoir d’idée très précise finalement et comme l’accouchement fut très laborieux, Victoria est née sous le signe de la victoire ! »

Tancrède

« Pour notre deuxième, un garçon, je voulais de même un prénom anglais et là je me suis bien gardée d’en parler à qui que soit d’autre que mon mari. Je rêvais de Rupert mais prononcé à la française ce n’était pas terrible. Je réfléchissais à des prénoms peu communs et j’ai alors reçu une lettre de mon ancienne école signée par un Tancrède. Le coup de foudre ! D’autant plus que c’est le prénom d’Alain Delon dans un de mes film préféré : le Guépard. »

Raoul

« Pour notre troisième, nous avons d’abord pensé à Fletcher, le nom de famille de ma grand-mère anglaise mais compliqué avec notre nom de famille, Chartier. Et puis sur la plage une amie me parle de l’anniversaire d’un petit Raoul où est allé son fils. Coup de foudre pour Raoul !!! C’est le prénom qui a suscité le plus de commentaires. Une amie m’a même dit que nous étions monstrueux de lui avoir donné un tel prénom même si aujourd’hui elle admet qu’il le porte très bien. »

Honor

« Pour notre dernière, ce fut la première fois où nous n’étions pas d’accord avec mon mari. Il voulait un prénom que je trouvais horrible (tant et si bien que je l’ai oublié !) et moi je voulais Honor, un prénom anglais que j’avais vu porté par une ravissante jeune fille dans le Tatler anglais mais également une adorable mannequin anglaise avec qui j’avais travaillé lorsque j’étais dans la mode : Honor Fraser. J’ai bataillé et j’ai gagné ! Nos enfants ont aujourd’hui de 21 à 12 ans et je crois que chacun aime son prénom. En tout cas nous ne regrettons pas nos choix ! »

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Jolie fratrie : Aloïs, Lancelot, Florestan et Abel

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Un premier fils, puis des jumeaux, et enfin un petit dernier blond comme les blés… Claire nous raconte son cheminement pour choisir les prénoms de ses quatre garçons : Aloïs, Lancelot, Florestan et Abel. Cette maman passionnée de prénoms (et photographe de talent : Over My Rainbow) nous offre un témoignage captivant et émouvant, agrémenté de photos toutes plus belles les unes que les autres !

Naissance Abel

« J’ai toujours été passionnée par les prénoms, alors forcément, avant même d’attendre mon premier bébé j’avais une liste longue comme le bras. Le résultat de beaucoup de lecture et de recherches, ainsi que de la fréquentation pendant de nombreuses années de forums prénoms, surtout celui de Magic Maman, depuis 1999 (où le site s’appelait encore Magique Emilie, et je m’y connectais depuis un cyber café ! ^^).

Mes  enfants ont tous trois prénoms, pour éviter les homonymes tout d’abord, car nous avons un nom de famille très courant. Ensuite, leur deuxième prénom (ou troisième pour Abel) est toujours un peu plus courant que le premier, au cas où – sait-on jamais – ils voudraient en changer. Le dernier est en général un prénom vétoïsé par le papa, ou bien que je ne voyais plus attribuer en premier. Dans tous les cas, ce sont tous des prénoms que j’aime et que j’ai choisi, pas de prénoms familiaux ou des parrains/marraines, qui sont souvent démodés. »
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Aloïs, Esteban, Alexandre

« L’histoire du prénom d’Aloïs est un peu compliquée. J’avais depuis de nombreuses années en tête un duo de tête et pour un garçon c’était Esteban. Son papa et moi étions de grands fans des Mystérieuses Cités d’or et nous nous sommes mêmes rencontrés grâce à notre goût commun pour l’animation de notre enfance. J’aimais beaucoup ce prénom, sa sonorité et ce qu’il représentait pour nous, mais au moment où notre premier bébé s’est annoncé, j’ai rapidement senti qu’il était en train de décoller… Dans L’Officiel des Prénoms, un encart spécial lui était réservé. J’ai eu le nez creux car effectivement rapidement il est devenu assez courant, atteignant plus de 2000 naissances par an. J’aime les prénoms et il y en a tellement de beaux que je trouve dommage de voir les mêmes un peu partout et j’avais vraiment envie de prénoms un peu plus rares.

Il a fallu tout revoir, alors même que j’avais fait la bêtise de l’annoncer partout et qu’il avait déjà un pyjama brodé « Esteban » ! En dehors de l’aspect de la popularité qui me dérangeait, je ne « sentais » pas ce prénom pour mon bébé, quand je le disais. Ça ne collait pas. Je n’ai presque plus jamais révélé ou même prononcé le prénom d’un de mes bébés par la suite avant leur arrivée.

Il a fallu se mettre d’accord quelques semaines avant la naissance et deux prénoms se détachaient : Sam et Aloïs. Je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours aimé le diminutif Sam, alors qu’il ne cadre pas trop finalement avec les autres prénoms que j’aime. Finalement, comme nous avions du mal à nous mettre d’accord, nous avons décidé de poser la question à mon beau-père, ce qui a fini par convaincre mon mari pour Aloïs. Je me demande si notre fratrie aurait été la même si elle avait commencé par un Sam !

Aloïs vient du vieil allemand Alwis, qui signifie « très sage, savant ». Ce n’est pas un dérivé de Louis comme beaucoup le croient. Son troisième prénom, Alexandre, est un des prénoms de son papa, un beau classique fort avec un petit côté héroïque. »

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Lancelot, Marius, Camille et Florestan, Maël, Ulysse

« Quand le deuxième s’est annoncé et qu’il s’est avéré qu’il était venu avec un copain, il a fallu trouver en urgence un prénom qui aille avec Florestan, qui était mon coup de cœur depuis plusieurs mois. A l’origine, c’était le coup de cœur d’une amie de forum (coucou Gaëlle), mais elle avait eu une fille, à qui elle avait donné le prénom que je réservais pour Aloïs s’il avait eu des couettes. Nous avons fait en quelques sortes un échange de prénoms !

Florestan avait eu un peu de mal à s’imposer auprès de mon mari, car c’est un prénom très peu connu (environ 200 en France en 2006). Beaucoup d’amies m’ont proposé des prénoms allant avec Florestan mais aucun ne faisait tilt. En relisant un de mes livres de prénoms, je suis tombée sur Laszlo et je me suis dit que j’aimais bien la sonorité, mais avec son orthographe compliquée et notre manque de racines slaves, ça ne collait pas trop. J’ai repensé à Lancelot (j’aime beaucoup le livre de Barjavel « L’enchanteur » et Lancelot est au cœur du récit), et le lendemain matin, une amie m’a proposé ce duo Florestan et Lancelot et de le voir écrit a vraiment fait tilt. J’en ai parlé à mon mari en pensant vraiment qu’il allait trouver Lancelot trop audacieux et à mon grand étonnement, il a adoré l’idée et n’en a plus démordu. J’ai beaucoup réfléchi avant de donner ce prénom (et dans une moindre mesure Florestan, si rare), et j’ai décidé d’écrire à plusieurs Lancelot adultes, via Facebook ou Copains d’Avant. Plusieurs m’ont répondu et ils m’ont tous encouragée, ce qui a fini par me convaincre.

Aujourd’hui ils les portent très bien, et leurs prénoms passent parfaitement à l’école où ils sont entourés de beaucoup de prénoms d’origines diverses, comme ceux de leurs meilleurs copains, jumeaux aussi, Lakshman et Srinivas.

Lancelot porte Marius en deuxième prénom, ce qui était ma première idée de duo qui n’a pas plu au papa. Son troisième prénom, Camille, est un petit hommage à Camille Desmoulins, personnage emblématique de la Révolution (bon c’est aussi que j’étais un peu tombée amoureuse de François Cluzet qui jouait Camille Desmoulins dans le film de 1989, qu’on nous avait passé au collège !).

Florestan est un dérivé provençal de Florentin, j’ai fait beaucoup de recherches sur ce prénom, j’en ai trouvé un au 16ème siècle qui a été visiblement le frère de lait d’Henri IV. Il est aussi présent dans quelques pièces musicales, par exemple Fidelio de Beethoven. Son deuxième prénom, Maël, et son troisième, Ulysse sont des prénoms que j’aimais beaucoup mais que je n’aurais pas donné en premier, le papa n’était pas fan. 

J’aime dans le duo Lancelot et Florestan que les prénoms se répondent (avec les son AN – LO et ES – CE), sans se ressembler vraiment. »

Lancelot-Florestan 7 ans Lancelot-Florestan-8ans Lancelot-Florestan aout2015

Abel, Darius, Elliott

« Abel, quand il s’est annoncé, aurait pu s’appeler Darius, c’était mon coup de cœur depuis plusieurs mois. Un problème se posait un peu malgré tout : si le bébé s’appelait Darius, est-ce que cela ne « volait » pas un peu à Lancelot son « prénom de secours » Marius ? Même si la probabilité que Lancelot veuille changer de prénom était faible, je n’avais pas envie de retirer cette petite sécurité en donnant à son petit frère un prénom trop proche. De toute façon, il m’est rapidement apparu que Darius sonnait un peu trop dur pour ce bébé-là. Ça ne collait pas.

Abel n’était pas sur ma liste car un vague cousin éloigné avait appelé son fils comme ça à l’époque de la naissance de notre premier (le petit fils de la demi-sœur de la grand-mère de mon mari, véridique !  Ou comment se mettre des bâtons dans les roues pour rien).  Comme nous n’avions plus revu depuis ni le cousin ni l’enfant, nous avons décidé de passer outre.

Il s’est imposé rapidement sur nos autres idées qui étaient Nils, Roméo ou Cyriac. Abel  est un prénom biblique donc assez connu mais peu répandu. Je suis assez étonnée d’ailleurs du nombre de personnes qui ne connaissent pas l’histoire de la genèse.

Son troisième prénom est un hommage au musicien Elliott Smith que j’aime beaucoup.

Mon seul petit regret est qu’avec un deuxième prénom en A, je confonds systématiquement Aloïs et Abel ! Nous avions un peu hésité à l’appeler Ulysse, puisque le papa s’est mis à bien aimer ce prénom (il était temps !), mais  j’avais peur qu’il soit trop proche d’Aloïs. Je ne sais pas si je les aurais autant confondus finalement ! Mais bien sur aujourd’hui je ne vois plus Abel s’appeler autrement. »

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Jolie fratrie : Louise, Elouan et Victor

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Très heureuse d’accueillir sur le blog la jolie fratrie de Maëlle, maîtresse en pause et maman de 3 enfants : Louise, Elouan et Victor. Vous pouvez suivre au quotidien l’univers tendre et poétique de cette joyeuse famille sur le compte Instagram malou_et_ses_loups. Pour l’anecdote, Maëlle est la soeur de Marie, maman de Salomé, Cyprien, Emma et Maëlys, qui a témoigné pour Jolis Prénoms il y a quelques semaines.

Louise

« Depuis notre enfance, mes soeurs et moi (nous sommes neuf enfants : un garçon et huit filles) avons toujours parlé des prénoms de nos futurs enfants. Sans nécessairement en vouloir autant que nos parents ! Nous avions chacune des idées très arrêtées sur le sujet. Certaines rendaient leurs prénoms publics, d’autres restaient plus discrètes, car assez vite, nous nous sommes rendues compte que certains prénoms étaient convoités par plusieurs !

Quand j’ai eu mon premier enfant, j’étais la seule femme enceinte de ma famille. La voie était « libre », même si mon prénom de garçon préféré, Cyprien, avait déjà été donné à mon neveu. Comme j’en suis la marraine, ce fut sans regret et même avec une certaine fierté que j’ai vu ma soeur ainée le donner à son fils.

Nous avons attendu de savoir si nous attendions une fille ou un garçon pour nous pencher sérieusement sur le sujet. Le papa espérait un garçon, moi une fille ! Notre première liste -sans censure, il suffisait que l’un de nous deux aime pour que le prénom y ait sa place- était déséquilibrée : une trentaine de prénoms de garçon pour quatre prénoms de fille ! Sans conviction… Quand nous avons appris que nous attendions une fille, nos choix se sont resserrés. Notre coeur balançait entre Clémence et Louise. J’aimais cette idée d’un prénom doux, paisible. Biblique aussi, c’était un choix important pour nous, qui nous a naturellement détourné d’autres prénoms plus originaux, bien que jolis.

Mon unique frère porte le nom de Louis. Je craignais de « réutiliser » le prénom avec Louise, mais mon mari lui y a toujours vu le signe d’une continuité entre les générations, ainsi qu’une marque de grande affection envers lui, qui porte si bien son prénom choisi par mes parents et qui nous a donné envie d’en donner un si proche à notre enfant. C’est finalement le prénom que nous avons choisi pour notre fille et, à la seconde où elle est née, j’ai su que nous avions fait le bon choix. J’en suis convaincue encore aujourd’hui, d’autant plus que Louise affectionne particulièrement l’histoire de la vie de sa sainte patronne, Sainte Louise de Marillac, également parisienne et fille de militaire ! »

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Elouan

« Notre deuxième enfant est arrivé très vite, moins de dix-huit mois après sa soeur. Nous espérions tous les deux un garçon, et n’avons pas cherché de prénoms avant d’en avoir confirmation. Donc, pas de prénom de fille en tête ! Nous voulions tous les deux un prénom aux sonorités proches de Louise : des prénoms en résonance pour des enfants rapprochés.

Nous avions une préférence marquée dans notre si longue liste pour les prénoms bretons, étant tous les deux un peu bretons de coeur, entre autres multiples origines. Malo, Eloi, Erwan, Titouan… beaucoup nous séduisaient. Puis j’ai rencontré un petit garçon qui portait le nom de Elouan (qui chez nous se prononce comme Gaëtan et non comme Kylian, je tiens à le la préciser !) et ça a été une révélation. Mon mari était plus sceptique : Elouan, quelle idée, un prénom qui n’existe pas !

Mes recherches m’ont pourtant conforté dans ce choix. Tout les critères étaient remplis : tout d’abord, ce prénom existait bel et bien ! Il avait même une histoire, qui datait du VIème siècle ! Une signification, aussi, « eu » et « lou » signifiant respectivement en celte « bon » et « lumière ». La ressemblance entre Louise et Elouan était présente (quatre lettres en commun sur les six, et la même sonorité « lou », qui leur a valu leur surnom actuel, « les loups » !). Et Elouan avait son saint-Patron, saint Elouan, disciple irlandais de Saint Tugdual. Mon mari à court d’arguments a donc accepté et, une nouvelle fois, l’évidence a été très forte lors de la naissance. »

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Victor

« Pour la venue de notre troisième, les choix n’ont pas été aussi simples.

Après une fille et un garçon (le choix du roi !), mon mari ne voulait pas connaître le sexe du bébé, j’ai donc accepté que nous ayons « la surprise ». Il nous fallait donc un prénom de fille, et un prénom de garçon.

Seule lors de la première échographie, j’ai rapidement eu de gros doutes. La sage-femme ne voulait rien dire, je ne voulais rien savoir, mais les images me semblaient sans équivoque. Dans les mois qui ont suivi, bien qu’à la deuxième échographie le médecin ne nous ait rien dit ni montré, ma certitude s’est renforcée jusqu’à devenir absolue : je portais un second garçon, sans doute possible. J’ai gardé cela pour moi, sans en parler à mon mari (qui a commencé à avoir des doutes sur mon innocence dans les dernières semaines de grossesse, bien que je ne veuille rien révéler… !).  Alors, quand mon époux m’a suggéré d’appeler notre enfant Agathe si c’était une fille, j’ai accepté sans hésitation, à sa plus grande surprise. Deux de mes soeurs avaient déjà chacune pour nièce une Agathe dans leurs belles-familles respectives, et je n’avais pas d’attachement particulier pour ce prénom, mais pourquoi faire d’histoire, puisque je savais que nous n’aurions pas à le donner ?

Cette fois-ci, nous ne recherchions pas spécialement de correspondance avec les prénoms précédents. Appeler notre troisième Heloïse ou Tatouan nous aurait semblé trop proche, presque ridicule. Nous avons longuement hésité. Martin, Victor nous séduisaient. J’adorais Octave, il détestait. Il adorait Charles, je détestais. Victor avait notre préférence, mais nous venions d’avoir une nièce et filleule portant le prénom de Victoire. Victor, Victoire, deux saint patrons différents mais deux prénoms si proches pour des enfants du même âge ! Le choix était difficile. En salle d’accouchement, la négociation allait encore bon train… La naissance ayant été ultra rapide, il a bien rapidement fallu se décider, Victor est donc né.

Autant du point de vue de la sonorité que du caractère, Victor a tranché avec ses frère et soeur. Un prénom plus fort pour un caractère plus doux. Il complète bien notre petite fratrie et aujourd’hui à nouveau, nous ne regrettons pas ce choix ! »

Louise, Elouan et Victor sont aujourd’hui la joie de notre famille avec leurs trois prénoms plein d’histoire : celle de leurs Saint patrons bien sûr, celle de leurs ancêtres, aussi, mais aujourd’hui la leur surtout, qu’ils écrivent chaque jour… avec plein d’énergie ! »

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Jolie fratrie : Elisabeth et Anatole

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Floriane vient nous parler des prénom de ses deux enfants, Elisabeth et Anatole. Un bel équilibre pour ce duo doux et rétro, des prénoms qui sentent bon les souvenirs et évoquent l’histoire familiale sans nostalgie…

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Elisabeth Joséphine Péronne – 2010

« Lorsque j’étais enceinte d’Elisabeth, j’étais convaincue d’attendre un garçon. Le prénom était déjà choisi, ce serait Anatole, surnom que sa grand-mère donnait à mon mari (mon mari l’adorait et elle est décédée jeune). A l’échographie des 22 semaines, j’ai appris que c’était une fille. Cette période a coïncidé avec une phase de très fortes tensions à mon travail : mon chef me reprochant ma grossesse et me menaçant de me licencier à mon retour de congé maternité. Me sentant discriminée en tant que femme, j’ai décidé que ma fille aurait un prénom de femme forte, un prénom qui en impose. Il y avait bien sûr d’autres critères : nous voulions un prénom qui s’accorde avec un éventuel futur Anatole : un prénom rare et un peu vieillot, et aussi un prénom qui « existe ». Notre choix s’est porté sur Elisabeth car c’est un prénom de reine, de féministe (Elisabeth Badinter) et aussi un prénom européen (qui existe dans les différentes langues plus ou moins). Nous avons hésité car c’est un prénom long, très classique et un peu marqué années 50. De plus, nous ne voulions pas du surnom Babette – connaissant la vieille pub « Babette, je la lie, je la fouette et je la passe à la casserole »… nous avions un peu peur des réactions.

Finalement, nous sommes très contents de notre choix. Nous avons eu quelques réactions un peu désagréables (du genre : on vous a obligés à lui donner ce prénom ?), mais finalement beaucoup de réactions positives. C’est un prénom rare, qui suscite toujours des questions quant à son origine. Il va très bien à la petite fille qui le porte, qui est toute menue mais a des yeux revolver et un sacré caractère. Elle a mis un peu plus de temps à apprendre à l’écrire que ses copains qui ont des prénoms plus courts, mais je pense que c’est davantage lié au fait qu’elle soit gauchère et parfois de mauvaise volonté !

Nous souhaitions qu’elle porte des seconds prénoms de notre arbre généalogique, ceux de nos grands-mères, mais ceux-ci étant peu agréables à l’oreille nous sommes un peu remontés au « rang d’au-dessus ». Je tenais particulièrement au prénom de mon arrière-grand-mère, Péronne, car il a une histoire : ce n’était pas son prénom de naissance mais quand elle a été placée pour travailler dans une ferme à l’âge de 12 ans, les propriétaires l’ont rebaptisée car elle portait le même prénom que leur fille. Je trouve important que mes enfants sachent d’où ils viennent ! »

Anatole Walther Roger – 2014 

« La décision d’avoir un deuxième bébé a été un peu précipitée par le décès soudain de deux de ses arrière-grands-pères. Nous avions été très touchés par cette perte et nous voulions nous lancer dans un nouveau projet. Nous avons su très tôt que c’était un garçon (amniocentèse suite à un mauvais résultat au tri test) et le prénom était choisi d’avance (voir pour Elisabeth).

Ses deuxièmes prénoms sont ceux des deux arrière-grands-pères décédés juste avant sa conception. En regardant les statistiques, nous le trouvions un petit peu trop « courant », d’autant plus qu’un petit Anatole est né dans notre voisinage peu avant lui. Nous avions un peu peur du côté « pépé » et de la sonorité originale mais c’était notre choix depuis toujours.

C’est un petit garçon rieur qui a toujours le sourire, son prénom suscite peu de questions, il est plus « à la mode » que celui de sa soeur. »

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Jolie fratrie : Manel, Fayrouz, Suzanne et Amalia

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Sophie vient nous parler de sa fratrie 100% féminine composée de Manel, Fayrouz (bébé ange), Suzanne et Amalia. Des prénoms rares et envoûtants aux sonorités orientales, un joli rétro… On craque pour cette fratrie unique et multiculturelle !

Manel

« Pour ma premiere fille, le papa étant algérien, il nous fallait trouver LE prénom qui convienne aux deux familles. Nous ne voulions pas que d’un côté comme de l’autre on nous dise « il fait trop occidental ou trop oriental ». Et je voulais que notre future fille bénéficie d’un prénom qui lui rappelle toute sa vie sa double origine.

Nous nous étions mis d’accord pour connaître le sexe de notre futur enfant. Enfin surtout moi, car ayant eu des problèmes durant mon enfance avec mon père, j’avais « peur » d’avoir un garçon. Puis est arrivé le grand jour, celui de l’écho morphologique et ce moment magique où le medecin nous annonce la venue au printemps prochain d’une princesse. Pour nous, le choix du prénom était vraiment très très important, car nous avons attendus deux ans avant que je tombe enceinte. Il nous fallait donc un prénom avec un sens fort et qui reflète notre parcours de vie, l’attente, l’espérance. Le papa était pour sa part parti sur le prénom Louna (la lune), je le trouvais beau mais le sens ne reflétait pas ce que l’on cherchait. De mon côté, j’aimais le prénom Camélia qui est une fleur qui pousse sous la neige. J’y voyais donc un symbole de résistance qui me plaisait bien, mais pour le papa ce fut un non catégorique. Nous avons fait d’interminables listes.

Puis un jour, lors de nos vacances en Algérie, une petite fille est venue s’asseoir à côté de moi sur la plage. Je lui ai demandé quel était son prénom et là avec ses beaux yeux noirs qui pétillaient et sa jolie robe jaune, elle m’a répondu MANEL. Ce fut pour tous les deux le coup de foudre. J’ai voulu savoir ce que signifiait ce prénom en arabe : c’est quelque-chose que l’on désire et que l’on obtient, un rêve qui se réalise. En hébreu, c’est un dérivé d’Emmanuelle qui signifie « Dieu est avec nous ».  De plus, Emmanuelle était et est toujours un de mes prénoms préférés. Ces derniers éléments ont fini de nous convaincre. Le 25 avril 2005, Manel a pointé le bout de son nez. Une belle brune au teint caramel et aux grands yeux noirs. Une vraie princesse des milles et une nuits dont je rêvais.

Le prénom Manel a été vraiment bien acceuilli par nos deux familles et jusqu’à aujourd’hui (bientôt 11 ans) ma fille reçoit beaucoup de compliments sur son prénom et beaucoup de personnes pensent qu’il est d’origine bretonne. J’aime ce côté multiculturel et passe-partout. Et ma fille l’aime beaucoup. »

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Fayrouz

« Pour notre deuxième enfant, je suis tombée enceinte très facilement, 11 mois après la naissance de Manel. Nous penchions donc vers un prénom doux et qui évoque le bonheur. Malgré la joie d’être enceinte, je ressentais une angoisse, une boule dans la gorge, je n’arrivais pas trop à me projeter. Dès que je parlais de ce bébé avec quelqu’un, je me mettais à pleurer… Je me disais que c’étaient les hormones et que ça passerait… Mais au fil du temps et malgré une première échographie rassurante, cette boule dans la gorge s’était intallée et ne partais plus. Malgré mon insistance à refaire une écho au 4ème mois, le gynécologue a refusé et le 12 octobre 2006 à un peu plus de 6 mois de grossesse, nous partions tous les deux le papa et moi pour l’écho morphologique. Et toujours cette angoisse et cette boule dans la gorge. Malgré tout, nous allions voir notre bébé et cette fois nous ne voulions pas connaître le sexe. Nous avions déjà une fille et je m’étais faite à l’idée que finalement un petit gars c’est sympa aussi. Nous n’étions pas du tout au point au niveau prénom, pas trop d’idée à part Ryad pour un garçon, prénom suggéré par ma belle-soeur et qui nous plaisait à tous les deux et dont la signification (jardin du paradis) nous fera prendre conscience plus tard qu’il nous est envoyé du ciel.

L’échographie commence et nous nous réjouissons de voir notre bébé, mais notre bonheur va vite s’arrêter pour laisser place au plus grand désespoir et chagrin de notre vie. Je me rappelerais toute ma vie des paroles du gynécologue « Je suis désolé mais votre bébé a une maladie très grave ». C’était donc ça cette boule dans la gorge. Non, non, nous allons avoir le plus beau des bébé, un bébé en bonne santé. Je ne veux pas y croire, je n’arrive même pas à pleurer. Mon bébé, accroche toi, c’est juste un cauchemar et nous allons nous réveiller. Hélas notre bébé est atteint d’un spina bifida et de nombreuses malformations (cardiaques, son coeur est à droite, pulmonaires, rénales, cerébrales…) et notre cauchemar ne fait que commencer… Nous rentrons à la maison avec un rendez-vous quelques jours plus tard pour des examens complémentaires et une écho en 3D (afin de mieux voir les différents organes). Manel est là avec sa nounou, ma princesse, mon bonheur, ma vie, si tu savais… Nous nous rendons donc à cette autre échographie qui nous confirme le spina bifida et nous apprenons que notre bébé est sûrement atteint également d’une trisomie 18, souvent associée au spina bifida. On nous dit que bébé – s’il nait vivant – sera sûrement sourd, aveugle, muet, sondé, dialysé. Nous décidons que nous ne voulons aucun acharnement thérapeutique pour lui, enfin pour elle, car nous avons finalement demandé son sexe, pour nous aider à nous projeter…

Donc il nous faut un beau prénom pour notre deuxième princesse et le temps presse car j’aurai une amniocenthèse le 19 octobre afin de déterminer avec exactitude les pathologies de notre bébé d’amour. Le papa propose Rouloud et malgré la magnifique signification de ce prénom (l’éternité), je ne peux m’y faire. Mon oreille francophone ne s’habitue pas. Je lui propose le prénom Fayrouz : c’est le prénom d’une personne que j’ai connue et qui était aussi belle physiquement que moralement. Une personne courageuse et dont j’appréciais énormément la personnalité. Il me dit « oui ça me plait » et m’explique que c’est le nom d’une pierre précieuse : la turquoise qui dans les pays arabes et en orient est un symbole de victoire… Du positif, nous nous raccrochons à tous ce qui est positif. Et finalement le 18 octobre, je rentre à la maternité pour des contractions régulières et douloureuses et 22 heures plus tard le 19 octobre 2006 à 13h15 je donne naissance à une magnifique princesse brune au teint encore plus mat que celui de sa soeur et aux grands yeux vert olive. Elle s’appelle donc Fayrouz mais n’aura pas survécu à sa naissance.

Le prénom Fayrouz a eu un accueil bien plus mitigé que celui de Manel. Nous avons eu droit à des réflexions du style « Et si elle avait vécu, vous lui auriez quand même donné ce prénom ? » « Oh lala, on dirait le mot féroce mal prononcé ». Bref des réflexions très déplacées. En arabe, ce prénom à un petit côté rétro, du coup certains adorent et d’autres détestent. Quant à nous, nous sommes fiers de ce choix et oui même si elle avait vécu, elle aurait porté cet adorable prénom car c’est celui que nous lui avons choisi ! »

Suzanne, Roxane, Romaïssa

« J’avais divorcé du papa de Manel et Fayrouz et je venais de rencontrer mon conjoint depuis cinq mois. Les choses étaient claires : je ne voulais plus d’enfant car la maladie de Fayrouz est génétique et je ne voulais plus jamais revivre ça. Lui n’avait pas d’enfant mais n’avait pas spécialement envie d’en avoir pour le moment. Et puis j’avais Manel, nous étions comblés. Noël approchait et depuis déjà deux mois j’avais « la gastro » pendant 4 jours puis ça passait quelques jours et ça recommençait de plus belle pendant 4/5 jours et ça pendant deux mois. Jusqu’à ce que je me décide à prendre un rendez-vous chez mon généraliste. Il me dit d’emblée « Es-tu sûre de ne pas être enceinte ? ». Je n’avais jamais oublié ma pilule donc oui j’étais sûre de moi ! Et pourtant… Le médecin m’a quand-même prescrit une prise de sang au cas où… Je ne me suis pas précipitée pour la faire car je ne pensais vraiment pas être enceinte. Puis est venu le jour du résultat de cette fameuse prise de sang qui s’est révélée positive. Je n’en revenais pas ! J’étais dans tous mes états, je m’étais dit plus jamais et maintenant ? J’ai donc pris rendez-vous chez mon gynécologue qui m’a proposé l’avortement. C’est vrai que je lui avais dit quelques temps auparavant que je ne voulais plus d’enfant mais ça non, l’avortement jamais ! Rien que l’idée me donnait des frissons. Ce futur bébé était là et nous lui donnerions la vie ! Et là surprise à l’échographie, j’étais déjà enceinte de trois mois. Nous aurions donc un bébé en juillet. Mais l’idée que mon bébé puisse lui aussi être atteint me rendais malade. Nous avons donc opté pour une amniocentèse. Deux semaine plus tard, nous apprenions que nous attendions une petite fille en parfaite santé, ouf !! J’allais enfin profiter pleinement de ma grossesse.

Mon compagnon avait un prénom féminin qu’il aimait depuis toujours : Roxane. Comme il fait beaucoup de théâtre, ce prénom lui convenait, je n’avais pas de coup de coeur mais bon ce prénom est d’origine perse et de ce fait il me plaisait car il me rappelait ce côté oriental que j’aime tant et qui est présent dans les prénoms des grandes soeurs. De mon côté, j’aimais un prénom que j’avais entendu en Algérie : Romaïssa. Mais je trouvais qu’il n’allait qu’à une petite brune et nous ne pouvions évidemment pas être sûre qu’elle serait brune. J’essayais de m’habituer au prénom Roxane, d’appeler mon bébé par ce prénom mais je ne m’y faisais pas réellement. Puis Manel nous a demandé comment on allait appeler sa petite soeur ; nous lui avons dit. Et un jour, alors qu’elle se promenait avec ma mère, elle lui a dit « Tu sais le bébé va s’appeler Roxane ». Une amie qui passait par là à ce moment a entendu leur conversation. Quelques jours plus tard, j’ai croisé cette amie dans la rue et elle m’a dit « J’ai entendu Manel qui disait que vous alliez appeler votre petite fille Roxane ». Je lui dit oui mais ce n’est pas mon prénom préféré… Elle me dit « Moi je trouve que Roxane est un nom que je donnerais à une chienne pas à un humain ». Je fis part à mon conjoint de cette réflexion et il m’a répondu « Peut-être, mais si les gens donnent des prénoms d’humains aux chiens alors on ne va pas s’en sortir… ». Cette réflexion m’avait gênée et je me voyais de moins en moins avec une petite Roxane. J’ai donc tenté d’autres prénoms Lisa, non. Margaux, ah non ! Mon mari est un vigneron bourguignon, et il ne voulait pas donner le nom d’un grand cru bordelais à sa fille. Puis ma belle-mère a tenté Florine non, Marthe toujours non. Moi j’ai essayé Myriam : il n’aimait pas autant que Roxane, mais pourquoi pas ! Puis non, il est revenu sur Roxane. Et quelques jours avant la naissance j’ai eu une révélation : je voulais Suzanne. Il m’a répondu « Ah oui Suzanne j’adore !! Mais je préfère quand-même Roxane. » Nous décidons donc d’attendre de voir sa bouille pour nous décider.

Le 18 juillet 2008, notre petite fille est sur le point d’arriver et je n’arrive pas à joindre le papa qui est en représentation de théâtre. Je lui téléphone, re téléphone en vain. La sage-femme me demande quel prénom nous voulons lui donner, je lui réponds que comme je le papa n’est pas là et que je n’arrive pas à le joindre, je lui donne le prénom que J’AI choisi : Suzanne. Le papa est arrivé deux heures après la naissance et je lui ai dit « Elle s’appelle Suzanne ». Il était ravi ! Il me propose que nous lui donnions Roxane en deuxième prénom et Romaïssa en troisième pour qu’elle ait un prénom arabe comme ses soeurs. Ce prénom a surpris notre entourage, plus habitué aux prénoms classiques et/ou modernes. Mais nous l’adorons et elle aussi. Nous trouvons qu’elle le porte très bien. »

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Amalia, Philippine

« Pour notre dernière fille, je ne voulais pas connaître le sexe mais mon mari lui voulait. Nous décidons que nous laisserons faire la nature, pas d’amnio pour ce bébé là. Puisque Manel et Suzanne sont en bonne santé, pourquoi s’inquiéter ? Non cette fois j’étais zen et comptais profiter pleinement de cette grossesse jusque fin janvier, date à laquelle doit arriver notre bébé. Première écho, tout va bien et la gynécologue pense savoir que c’est une fille. Moi qui ne voulais pas savoir… mais elle nous dit qu’elle n’est pas sûre tout de même.

Nous réflechissons donc à des prénoms de garçon et de fille. Nous en trouvons trois pour garçon : Olivier, Melchior et Lucas (mais je trouve ce dernier bien trop courant, les deux autres ont un petit côté méditerranéen et oriental qui nous plait beaucoup). Nous penchons plus pour Olivier. Pour une fille c’est une autre histoire. Nous faisons des listes : rien en commun. Ma belle-mère qui aime beaucoup donner son avis nous propose Judith. Oui pas mal mais pas de coup de coeur commun. Nous finissions par nous mettre d’accord pour Lison ou Flora, avec une préférence pour Flora. Nous nous rendons donc à la deuxième echographie avec en tête Olivier ou Flora. La gynécologue nous confirme que nous attendons une petite fille et que l’échographie ne révèle rien d’anormal. Nous repartons donc en nous disant que bientôt, une petite Flora viendra nous rejoindre. Mais ça n’est pas le véritable coup de coeur. Nous refaisons d’autres listes… rien ! Puis je repense au prénom Camélia que j’aimais déjà pour ma fille ainée. Il me dit qu’il n’aime pas trop et lui me propose Emilie. J’aime beaucoup mais ma belle-soeur se prénomme ainsi. Et un jour, je lis un magazine pour futurs et jeunes parents et là je tombe sur le prénom Amalia. J’attends impattiemment que Monsieur rentre du travail pour lui annoncer ma trouvaille et à ma grande surprise il me dit OUI OUI et OUI ! De plus Amalia nous accorde sur le choix entre Emilie et Camélia. Et nous découvrons également que ce prénom signifie « symbole d’espoir » en arabe. Ce qui a fini de nous convaincre car c’est encore un clin d’oeil aux grandes soeurs ! Nous voulions lui donner en deuxième prénom Marie (prénom des deux grands-mères et pour la placer sous la protection de la Sainte Vierge). Puis 3 semaine avant la naissance, l’oncle de mon mari dont il était très proche est décédé. Il se prénommait Philippe. Nous décidons donc que nous lui donnerons en second prénom.

Le 12 décembre 2009, Amalia naît pour notre plus grand bonheur et celui de ses soeurs. Notre entourage a adoré son prénom en dehors de mes beaux-parents qui auraient préféré la forme française de ce prénom, à savoir Amélie (prénom que nous aimons beaucoup par ailleurs).

Voila pour notre belle et grande famille ! »

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Vos enfants portent des prénoms anciens, rares et/ou originaux ? N’hésitez pas à témoigner et partagez avec nous votre Jolie Fratrie : contact@jolisprenoms.fr

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Jolie fratrie : Léontin, Mélusine et… Bleuette

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Octobre 2014. Nolwenn était venue nous parler des prénoms de ses enfants, Léontin et Mélusine. Il y a 3 semaines, une nouvelle petite fille est venue agrandir la fratrie, une jolie princesse au doux prénom de Bleuette. Un prénom rare et pétillant, dans la lignée des prénoms de ses frère et soeur !

Envie de suivre les aventures de cette jolie troupe ? Filez vite sur le compte Instagram de Nolwenn !

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« J’avais parlé ici du prénom de mes deux aînés il y a un an et demi. Léontin et Mélusine.

Léontin était le résultat d’une volonté de donner un prénom rare, désuet, qu’on ne croise pas partout mais raisonnable. Enfin j’ai tout de même croisé la route de personnes qui ne le trouvent pas raisonnable vraisemblablement ! Mais ça ce n’est pas grave. Il a maintenant 6 ans et est toujours aussi curieux, attachant et bavard ! Sa petite soeur Mélusine porte le nom d’une fée. Je ne pouvais pas l’appeler différemment ! J’ai eu un coup de coeur au début de ma grossesse. Il fallait juste convaincre le Papa. Mélu a un fort caractère, déterminée, sincère, dure à cuire mais sensible ! Elle sait ce qu’elle veut dans la vie.

Depuis le 19 Mars 2016, ce joyeux duo compte une petite soeur : Bleuette.

Pour ce 3ème bébé, je voulais un prénom de fleur. Je voulais aussi un prénom en « -ette ». Bleuette est un vieux prénom du début du 20ème siècle. Son papa a adhéré tout de suite. Si elle avait été un garçon, il aurait voulu (encore) l’appeler Pierrot et moi Clotaire.

Je voulais une fille. J’ai eu une 2ème fille.« 

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Jolie fratrie : Marcel et Achille

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Très heureuse d’accueillir Margaux et son duo de garçons Marcel et Achille. Une fratrie rétro et malicieuse à souhait, deux prénoms forts, de belles références historiques, deux bouilles à croquer. Margaux nous livre un témoignage tendre et émouvant…

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Marcel

« Pour situer le contexte, nous nous sommes mariés en 2012 avec pour thème le vintage. Nous étions à fond dedans et je suis tombée enceinte deux mois après ! Nous avions donc en tête des prenoms anciens, Léon, Lucien, Fanch pour les garçons et Célestine, Madeleine et Marcelle pour les filles !

Nous étions persuadés que ce serait une fille… Et notre instinct nous a bien trompé ! Un petit gars ! J’ai mis un petit temps avant de m’en réjouir pleinement et j’ai été déçue de ne pas pouvoir donner le prénom que nous avions choisi depuis longtemps pour notre hypothétique fille (je ne le dévoile pas ici, sait-on jamais si l’envie d’un 3ème se fait sentir un jour !)…

Et puis mon ventre s’arrondissant de plus en plus, je me suis faite à l’idée (heureuse) d’avoir un petit garçon. Nous avons mis du temps avant de prendre la décision de l’appeler Marcel puisque nous le voyons pour un prénom de fille… Et puis un jour, c’est devenu une évidence pour mon mari. Et moi je me disais que c’était un peu fou, dans le sens où nous ne l’avions jamais entendu pour un enfant et surtout qu’il allait falloir l’assumer !!! Aujourd’hui les prénoms anciens reviennent un peu à l’honneur mais il y a trois ans de ça, c’était encore tout neuf… J’adorais mais je gardais une réticence face aux jugements des autres et de nos proches.

Et puis bien sûr, je me suis dit peu importe ! Et il est né, et c’était tellement parfait pour lui.

Quand j’ai appelé mon père pour lui annoncer la naissance, il m’a dit quelque-chose comme « Ca va être dur à porter » et « Pourquoi ? ». Et encore « Ah oui, Marcel Cerdan, les années 50… C’est ça ? ». Bref, il n’a pas compris ! Et ma mère nous a avoué avoir mis du temps avant de trouver ça « joli ». Et moi-même, les premiers mois, j’avais parfois du mal à assumer son prénom lorsque des inconnus me le demandaient !

Mais je me rappelle de deux réactions qui m’ont fait plaisir à l’époque. Une dame plutôt âgée m’avait dit « Ca c’est un prénom, un vrai ! ». Et ça m’a bêtement fait plaisir ! Et puis un oncle réunionnais de mon mari qui en recevant le faire-part a dit en parlant du prénom, « Marcel lé beau, lé fort! » (Pas besoin de traduction je pense, c’est assez explicite !).

Évidemment, aujourd’hui c’est un prénom qui lui va comme un gant. Il est déterminé, sait ce qu’il veut, têtu comme une mule et à 200 à l’heure. A fond. Mais toujours rempli de mots doux et de gestes tendres pour chacun. »

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Achille

« Pour Achille, nous voulions un prénom ancien également pour que cela ne dénote pas avec son frère. Il n’était pas dans notre petite liste mais nous sommes tombés dessus par hasard. C’est d’abord mon mari, comme pour Marcel, qui a flashé dessus. Moi, j’hésitais…

Et puis, le jour du RDV pour la seconde échographie, nous étions en voiture, arrêtés à un feu rouge. La ville diffusait sur un panneau toutes sortes d’informations ainsi que l’éphéméride du jour… Nous étions la saint Achille ! Nous l’avons clairement pris comme un signe du destin et dans la seconde qui a suivi, notre second fils avait trouvé son prénom !

Je crois que mon père a eu la même réaction que pour Marcel, « Ca va être dur à porter » et « Ah, comme Achille Zavata ?! ».

A la différence de son frère, il a des surnoms. Comme « achillou » ou « t’chilou ». C’est tout en douceur, un peu comme lui. Il est très différent de son frère, mais il en est déjà (du haut de ses 6 mois), complètement admiratif ! Nous appelons son frère « monsieur bisous » et lui « monsieur sourire ».

Je sais déjà qu’ils feront les 400 coups ensemble et que la maison sera loin d’être calme ! Ce sont deux prénoms assez forts, comme eux ! »

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Jolie fratrie : Foucauld, Arthus, Calixte et Wandrille

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Perrine est la maman de quatre garçons, quatre adorables mousquetaires aux prénoms tous plus beaux les uns que les autres : Foucauld, Arthus, Calixte et Wandrille. Elle vient nous raconter l’histoire des prénoms de ses enfants.

Pour suivre les aventures de ces petits chevaliers et découvrir les jolies créations floquées de leur maman, direction le compte Instagram de Perrine !

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Foucauld

« Notre aîné, Foucauld, 6 ans, a raisonné comme une évidence pour moi. J’ai toujours été fan de ce prénom et de la vie du bienheureux Charles de Foucauld, il me restait qu’à convaincre mon mari. Chose faite !

Arthus

Notre second s’appelle Arthus ! Prénom fétiche de mon mari, prénom pêchu, bref nous nous sommes mis d’accord assez vite ! Même si je rêvais déjà d’un Lancelot…

Calixte

Puis troisième mec ! Mari en opex, il a fallu se mettre d’accord à distance, hésitation entre Albéric, Melchior et Calixte, ce sera donc… Calixte ! Prénom dont nous sommes fiers et fans, mais pas toujours évident à prononcer surtout quand c’est en criant ! ;)

Wandrille

Puis depuis le 12 février, nous sommes les heureux parents d’un quatrième petit gars… Je rêvais encore et toujours de mon Lancelot, mais mon mari toujours pas fan… Nous pensons à Albéric, Melchior, Maixent, Wandrille, Roch… Bref ce sera Wandrille ! Nous cherchions surtout un prénom qui s’associe à Calixte ! Car nos aînés marchent ensemble donc nous avons Foucauld & Arthus, Calixte & Wandrille !

Nous nous sommes aperçus que nous adorons choisir un prénom, et nous aimons leurs histoires… »

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